La haine
LA HAINE
La haine se propage, constante
Au milieu de l’humanité
Je regarde impuissante
S’éroder la roche des mentalités
Comme le ressac de l’océan
Qui use et polie les galets
La haine je le sais maintenant
Est le produit de la méchanceté
La haine coure à toute vitesse
Elle touche le cœur des hommes
Puis elle n’aura de cesse
Tel un vers dans une pomme
De les détruire totalement
Sans distinction de races, de couleur
Elle anéantira sûrement
Le reste d’amour en leur cœur
La haine lentement se diffuse
Et se distille en telles doses
Qu’elle n’a même aucunes excuses
Car elle n’est plus en osmose
Avec tout ce qui l’entoure
Ce qui reflète pourtant nos vies
Elle ne voit même plus l’amour
Qui serait notre survie
La haine est un fardeau
Beaucoup trop lourd à porter
La haine n’est pas un cadeau
Car elle détruit notre humanité
K.S.A. – 19.05.15 – 35-24