la Force spéciale antiterroriste (Forsat) est intervenue seule lors de l’attaque qui a fait cinq morts le 18 juin au campement Kangaba, en périphérie de la capitale pour la première fois depuis sa création, après l’attentat contre le Radisson Blu de Bamako, en novembre 2015,
La Forsat se compose de 180 éléments d’élite qui regroupe la police, la gendarmerie, et la garde nationale. C’est une équipe qui est toujours en alerte à Bamako. Ce dimanche 18 juin, il était un peu plus de 16 h lorsque lui est parvenue l’information de tirs au campement Kangaba, un lieu de villégiature prisé par des Maliens aisés et des Occidentaux en périphérie de la capitale.
Les premiers membres de la Forsat, rapidement mobilisés,sont arrivés sur place juste une trentaine de minutes après les premiers coups de feu, c’est à dire vers 16h30. Sur ordre de Salif Traoré, le Ministre malien de la Sécurité, ils ont donné l’assaut, seuls, sans aide étrangère, malgré la présence de militaires de la Minusma, de la mission européenne EUTM, ou encore de certaines forces spéciales françaises – venues expressément de Ouagadougou – autour du site.
« Nous étions capables de régler ce problème nous-mêmes » ont déclaré les responsables !!!
« Nous sommes intervenus seuls dans le campement, car nous étions capables de régler ce problème nous-mêmes », confie un membre de la Forsat ayant participé à l’intervention au Kangaba. « Ils ont tenu à mener cette opération de bout en bout et ils l’ont fait avec succès alors qu’ils étaient dans une situation complexe », renchérit un officier occidental présent au PC opérationnel.
En tout, l’intervention des forces spéciales maliennes a duré plusieurs heures, ponctuées d’échanges de tirs nourris avec les assaillants, qui eux avaient un important stock de munitions. Aidées de leurs lunettes de vision nocturne, les forces spéciales ont fouillé une à une les cases du campement et arpenté les collines avoisinantes. À 23 h 30, quatre assaillants avaient été abattus et quatre suspects interpellés. La Forsat, a ensuite ratissé la zone jusqu’à 2 h du matin. Le bilan définitif de cette attaque est de cinq morts : quatre civils et un caporal de la garde nationale.
On s’aperçoit donc qu’une équipe super entraînée, bien cadrée peut arriver à gérer les problèmes d’attaques terroristes, à moins que la dite-attaque prenne des proportions inhumaine et là, une aide est nécessaire ! Et toujours de mon point de vue, cette attaque aurait sans doute pu être endiguée plus rapidement avec de l’aide plutôt que de durer des heures ! Enfin ce n’est que mon point de vue, mais j’ai toujours pensé que l’union faisait la force ! Paola