La liberté de la presse au Cameroun





Plus que jamais la liberté d’expression est taclée au Cameroun tout comme le footballeur Samuel Eto’o (photo), l’a fait par le biais de son avocat en déposant une plainte contre deux journalistes Le directeur de la publication, Serge Sabouang Yen, ainsi que le journaliste Charles Maël Bingambo, sont chacun, suspendus de l’exercice de la profession de journaliste pour une durée de 3 mois ainsi que le journal « La nation d’Afrique » sur décision publique du 26 avril 2017 par le Conseil national de la communication.

L’organe de régulation rappelle que l’ex-capitaine de l’équipe nationale du Cameroun s’était plaint pour « atteinte à sa notoriété suite à la publication de déclarations non fondées l’impliquant dans des affaires de mœurs et de mésintelligence avec les autorités publiques gabonaises, à l’occasion de son séjour dans ce pays dans le cadre de la finale de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations de football masculin».

En effet, au lendemain de la finale de la Can au Gabon, le 5 février 2017, plusieurs médias avaient relayé une affaire mettant en cause Samuel Eto’o qui serait devenu «persona non grata » au Gabon pour des aventures qu’il aurait eues avec des femmes.

Le Cnc a, pour sa part, retenu que le journal « La Nation d’Afrique », dans son numéro 268, a véhiculé des « déclarations non fondées, offensantes et, de ce fait, constitutives d’atteinte à l’éthique et à la déontologie professionnelles ».

D’autres  parts le journal « Epervier Plus » et son directeur ont été suspendus pour 6 mois et sanctionnés au cours de la dernière session ordinaire du Cnc pour des accusations de détournements de fonds, portées contre le préfet du département de la Mefou-et-Akono, David Embe. Le même journal est suspendu pour 6 mois dans une autre affaire l’opposant, cette fois-ci, au directeur général de l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé. Le Pr Fru Angwafo III avait porté plainte pour déclarations non fondées relatives au vol et à l’échange de nouveau-nés dans cette formation hospitalière.

Le journal « Ouest Littoral » et son journaliste, le nommé B. Tengue, sont suspendus pour 3 mois, à la suite de la plainte du sieur Alain Bertrand Bandji Belate, accusé de surfacturation dans le cadre de l’achat de la résidence de l’ambassadeur du Cameroun en France. Dans cette même affaire, le journal « Le Satellite » a été suspendu pour 3 mois, de même que le journaliste Eric Kamdeu.

La radio « Kiss Fm » devra momentanément retirer de sa grille, l’émission « Arbre à palabres » qui a écopé d’un mois de suspension, tout comme son présentateur, Engelbert Mfomo, interdit d’exercice du journalisme durant la même période. Il a été reconnu coupable d’avoir relayé des informations non justifiées accusant de corruption, l’adjudant-chef Flore Irène Iyong Yanze.

Enfin, le journal « La Nouvelle » et le journaliste François Owona ont écopé de 3 mois de suspension pour avoir accusé le sieur Alain-Richard Chedjou Takam, d’incompétence et de tentative de corruption dans le cadre d’un recrutement. 

Alors on se demande où s’arrête la liberté de la presse et où commence la répression des grandes instances entre autre la Cnc à la solde du gouvernement Biya qui a toujours réprimé la liberté d’expression hormis la sienne qui est il faut le reconnaître quasi inexistante, puisqu’il n’est même pas intervenu sur l’accident d’Eseka, sur la mort de Monique devant l’hôpital Laquintinie, ni même encore lors de l’assassinat de ses soldats au nord Cameroun, par contre pour parader dans un stade là toutes les presses et toutes les radios ne sont pas sanctionnées…. Alors à vous les camers de vous poser les bonnes questions ! Paola




A propos Paola

Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola" mon second prénom
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