Sophia Genetics, leader mondial de la médecine basée sur les données, a dévoilé ce 24 mars 2017 à Phœnix, aux Etats-Unis, la liste des hôpitaux africains utilisant Sophia, un instrument d’intelligence artificielle développée par l’entreprise, afin d’améliorer le diagnostic et les soins des patients. Sur les sept formations sanitaires africaines citées, cinq sont marocaines, les deux autres sont sud-africaine et camerounaise. Il s’agit, pour le Cameroun, de l’hôpital de district de Bonassama, formation sanitaire publique située dans la ville de Douala, la capitale économique du pays.
«En rejoignant notre communauté, les hôpitaux africains font tomber les barrières technologiques qui empêchaient leurs patients de bénéficier du même standard de tests génomiques que ceux des meilleurs centres médicaux en Europe et aux Etats-Unis, par exemple. C’est une magnifique histoire d’accessibilité, de démocratisation et d’espoir.», a indiqué Jurgi Camblong, CEO et cofondateur de Sophia Genetics.
Alors quand on connait les conditions de vie dans d’autres hôpitaux, comme à Laquitinie où ils ont laissé mourir Monique, ou bien comme à l’hôpital central de Yaoundé ou le matériel ne suffit pas, où les patients dorment dans des lits de fortune ou à même le sol, on se demande si il y a du personnel compétent dans cet hôpital cité par Sophia Génétics pour se servir de ce matériel ultra perfectionné, alors qu’ils ne sont pas capables de moderniser ceux existants et surtout de former du personnel qui serait capable de faire passer la santé avant l’argent !! Tania