Le travail des enfants





Ils ont 6, 8, 10, 12 ans et plus, déjà ils travaillent pour des nèfles.. On les exploitent, on se sert d’eux, bien qu’ils soient pratiquement issus de famille très pauvres, ce sont eux qu’on envoie travailler pour nourrir la famille !!!! 

« L’article 32, paragraphe 1 de la Convention internationale des droits de l’enfant stipule que «  Les Etats parties reconnaissent le droit de l’enfant d’être protégé contre l’exploitation  économique et de n’être astreint à aucun travail comportant des risques ou susceptible de  compromettre son éducation ou de nuire à sa santé ou à son développement physique,  mental, spirituel, moral ou social. »

Environ 168 millions d’enfants (11% de tous les enfants) dans le monde sont privés de leur enfance parce qu’ils sont impliqués dans le travail. Pire encore, 115 millions d’entre eux exercent des activités dangereuses.
    
Ces enfants qui travaillent sont partout, mais invisibles : domestiques dans les maisons, derrière les murs des ateliers, cachés dans les plantations. Si la grande majorité des enfants travaille dans le secteur agricole (59%), les pires formes de travail des enfants comprennent l’utilisation d’enfants comme esclaves, la prostitution, la vente de drogues, le crime ou l’enrôlement comme soldats dans des situations de conflit ou pour d’autres travaux dangereux.

Si le travail des enfants est essentiellement conduit par la pauvreté des familles et des communautés, il est aussi le produit d’autres facteurs : les normes sociales qui le tolèrent, le manque d’emplois décents pour les adultes et les adolescents, la migration et les situations d’urgences.
Il est également une conséquence des inégalités sociales renforcées par la discrimination. Les enfants des populations indigènes et des basses castes courent plus de risques de devoir abandonner l’école et d’être mis au travail. Les enfants migrants sont également très exposés au travail clandestin et illégal.

Les progrès nécessaires pour éliminer le travail des enfants sont donc étroitement liés à la réduction de ces vulnérabilités, à l’atténuation des chocs économiques et à l’accès aux services sociaux. » Vu sur: https://www.unicef.fr/dossier/exploitation-et-travail-des-enfants

Pour être tout à fait franche la place d’un enfant est sur les bancs de l’école, sa place est à jouer au foot avec ses copains, sa place est de rire et d’aller à la plage, au cinéma, à la bibliothèque, de vivre une vie d’enfant quoi… A côté de ça les classes sociales les plus défavorisées encore une fois envoient les enfants  au boulot… Cela nuit à leur mental, à leur croissance, et au final, ils ont quoi ? Rien, une vie gâchée et pas d’avenir…

Personnellement je dirais qu’on ne fait pas d’enfant pour assurer la continuité de sa lignée, surtout si l’on a pas d’argent… Ne pas pouvoir nourrir ses propres enfants est à mon sens un crime contre l’humanité, car n’oublions pas que nos enfants sont l’avenir de la dite humanité… Et si au départ on en fait « des esclaves » alors il n’y a pas d’humanisme en nous…

Être parents c’est avant tout, protéger, guérir, soigner, anticiper, former, mais pas soudoyer en essayant de donner mauvaise conscience aux enfants qui finalement se prête au travail forcé, parce qu’ils pensent aider leurs familles… Et là franchement, je cautionne pas, mais alors pas du tout, alors que faisons nous concrètement pour que cela s’arrête ? Paula



A propos Paola

Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola" mon second prénom
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