A Cuba, la mémoire de Fidel Castro ne s’inscrira pas dans la pierre et c’est conformément à la volonté « du Comandante » qu’aucun lieu ni monument ne portera son nom sur l’île a annoncé son frère Raoul hier ! Le président cubain Raul Castro a assuré dans la soirée du samedi 3 décembre qu’aucun lieu ni monument ne porterait le nom de Fidel Castro sur l’île caribéenne. A l’occasion du dernier discours d’hommage au « Comandante », mort le 25 novembre à 90 ans, prononcé sur la place de la révolution Antonio Maceo de Santiago de Cuba, le chef de l’Etat a expliqué que cette mesure répondait au souhait du père de la révolution.
Il a toujours insisté pour qu’après son décès « son nom et sa figure ne soient jamais utilisés pour nommer des institutions, places, parcs, avenues, rues ou autres sites publics, et que ne soient jamais érigés à sa mémoire monuments, bustes, statues et autres formes similaires », a rappelé le cadet des Castro, qui a succédé à son frère en 2006. Lors de cette soirée d’hommage à Santiago de Cuba, où les cendres du père de la révolution doivent être enterrées dimanche, le président a en outre juré de « défendre la patrie et le socialisme ». Fidel « a démontré que cela est possible, qu’on peut renverser tout obstacle, menace, soubresaut dans notre détermination à construire le socialisme à Cuba », a-t-il insisté, le souffle un peu court.
Face à lui, la foule scandait « Raul, mon ami, le peuple est avec toi ! », sous les yeux d’une poignée de chefs d’Etat étrangers dont les alliés inconditionnels de Cuba comme le Vénézuélien Nicolas Maduro, le Bolivien Evo Morales, ainsi que le Congolais Denis Sassou Nguesso et les ex-chefs d’Etat brésiliens Luiz Inacio « Lula » da Silva et Dilma Rousseff. Etaient également présents le footballeur argentin Diego Maradona et la ministre française de l’écologie Ségolène Royal. A La Havane, les Cubains disent adieu à Fidel Castro…. L’ancien dirigeant cubain Fidel Castro est enterré ce jour à Santiago après quatre jours d’hommages dans tout le pays.
Mais d’un autre côté si certains sont libérés de la mort de Fidel Castro en particulier la jeunesse qui voyait d’un mauvais oeil l’embargo fait sur les Etats Unis, d’autres par contre ont peur, car Donald Trump a pour la première fois menacé ce lundi de mettre fin au rapprochement historique Que Mr Obama avait conclut avec Raoul Castro à Cuba, si La Havane ne donnait pas plus de contreparties ! Comment les gens peuvent-ils avoir un avenir avec de telles menaces, c’est franchement insensé ! Des hommes se battent pour la paix, d’autres pour la guerre, notre monde est foutu, l’homme s’en va vers son auto-destruction en entraînant dans sa chute des millions d’innocents !! Tania