Bonjour à toutes & tous, aujourd’hui je vais partager avec vous un nouvel écrit de notre auteur HAMADOU DIARRA.
Ce texte s’intitule « Amina l’orpheline », je vous laisse découvrir et déguster… KSA
Le père dans son faible amour, mais qu’il proclame pour son enfant, se remaria à une autre femme Jeune et belle de teint clair, noble, croyante mais sans cœur.
Des séquelles sur son squelette affamé et fatigué, plus de joie, plus de jours de fêtes. A l’absence de la tendresse et de la l’amour de sa mère, elle grandit dans les bras de sa méchante belle mère.
Comme la bonne de la famille, pendant que dormaient les autres filles, elle était encore sur ses pieds tard la nuit après le dîner, la vaisselle, puis elle se rendait au puits.
Les rats dans les tasses les chiens dans la rue, avec pour compagnie, tout bruit persistant et inconnu, de sa chambre elle était accompagnée avec toutes les injures du monde, souvent elle était réveillée pour surveiller dans la nuit profonde.
Des enfants têtus, orgueilleux et jamais sains, mais qu’elle les gronde ou qu’elle leur lève la main, ses disputes avec ses demi-frères causaient une vive colère chez sa belle mère.
Alors sans même connaître la raison, elle était pourchassé de la maison, car bien sur, c’est elle qui avait toujours tort et à cause de cela , elle devait passer la journée dehors.
Son corps sous le fouet, des larmes toujours dans ses yeux. plus personne avec qui parler de ses peines, le bien en mal, l’amour en haine.
La marâtre sans aucune pitié, avec elle tout était tristesse et méchanceté, les mots qui sortaient de sa bouche, ses coups de balai, de spatules ou de babouche.
De maltraitance en maltraitance, personne, ni son mari ni les voisins n’osaient la défendre, elle qui était comme la bonne, ne serait-ce que pour une seule fois intervenir ! Mais on était tous là regardant Amina souffrir.