Bonjour à toutes & tous, hé oui, nous voici au mois de février et nous commençons donc la première semaine de travail, enfin pour les actifs à qui je souhaite bon courage.
Néanmoins, pour débuter ce lundi, comme à mon habitude j’ai survolé le net et fait un condensé des informations africaines, car il est important de savoir ce qui se passe chez le voisin, sachant qu’on est toutes & tous tenté de se cacher les yeux pour ne rien voir où les oreilles pour ne rien entendre.
SOUDAN – Le camp de réfugiés de Korsi, situé à proximité de la frontière avec le Soudan, dans la région de Vakaga en République Centrafricaine est devenu un refuge vital pour des milliers de personnes qui ont traversé des parcours traumatisants marqués par des violences, notamment des abus sexuels.
Ce camp abrite 18 000 réfugiés soudanais qui fuient la violence du conflit dans leur pays. Les conditions de vie sont extrêmement précaires. Le FNUAP, en collaboration avec ses partenaires, fournit des services essentiels tels que des soins de santé sexuelle et reproductive et un soutien aux victimes de violences basées sur le genre (VBG). Les réfugiés, en particulier les femmes, sont souvent seules et confrontées à des défis pour subvenir à leurs besoins de base et exposées aux violences physiques et sexuelles, surtout lorsqu’elles partent chercher du bois ou de l’eau. En dépit de cela, elles continuent de lutter pour garantir un minimum de sécurité et de survie à leurs enfants.
ÉGYPTE – Des milliers d’Égyptiens se sont rassemblés vendredi devant le poste-frontière de Rafah pour protester contre la proposition du président américain Donald Trump visant à déplacer les Palestiniens de Gaza vers l’Égypte et la Jordanie. Ils brandissaient des drapeaux égyptiens et palestiniens, ont dénoncé ce projet qu’ils considèrent comme une atteinte à l’identité palestinienne et une tentative de déstabilisation de la région. Ils ont réaffirmé leur soutien à la cause palestinienne et leur opposition à toute forme de déplacement forcé. Les autorités égyptiennes et jordaniennes ont rejeté cette proposition, soulignant qu’elle était inacceptable et contraire aux droits du peuple palestinien.
RDC – Depuis dimanche dernier en huit , Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, est le théâtre d’affrontements meurtriers entre les forces armées congolaises et les rebelles du M23, qui sont soutenu par l’armée rwandaise. La situation est dramatique et, selon un porte-parole de l’ONU, le bilan humain est déjà lourd : 700 morts et 2 800 blessés. Toutefois, avec la poursuite des combats et l’arrivée des blessés, ces chiffres risquent d’augmenter dans les jours à venir. Les hôpitaux sont débordés. Le manque de matériel et de personnel rend la prise en charge des blessés extrêmement complexe. Dans les morgues improvisées, la situation est tout aussi préoccupante. Les corps s’entassent, faute de place, ils sont empilés, comme des sacs de riz formant des escaliers. Dans la cour de l’hôpital général l’odeur de la mort est partout. Les combats, qui ne cessent de s’intensifier, ont forcé l’armée congolaise à se replier. Le M23 et ses alliés rwandais ont pris le contrôle de plusieurs quartiers de la ville, contraignant les autorités locales à abandonner leurs positions.
RDC – Malgré les difficultés, les équipes médicales s’efforcent de sauver des vies, bien qu’elles soient confrontées à une absence de matériel essentiel et une surcharge de travail. Les hôpitaux de la ville, souvent perçus comme un point de passage crucial pour l’aide humanitaire, se trouvent désormais en crise, incapables de répondre à l’afflux massif de blessés. À Goma, la guerre ne fait pas seulement des victimes militaires : elle frappe durement les civils, laissés dans l’agonie d’un système de santé dépassé par les événements. Les hôpitaux locaux, dont celui de Kyeshero, sont remplis de patients aux blessures graves, provenant des combats acharnés entre les forces congolaises et les rebelles soutenus par le Rwanda. Depuis que les rebelles du M23 ont pris le contrôle de la ville, les structures sanitaires sont submergées par des centaines de blessés. Horace Kashema, médecin à Goma explique :
« Nous sommes tellement débordés, mais nous continuons à travailler et nous espérons qu’avec la situation qui s’est un peu calmée, cela nous aidera à travailler. Mais nos fournitures vont bientôt manquer. Nous n’avons pas assez ».
SOMALIE – Les États-Unis ont annoncé, samedi, avoir mené des frappes aériennes contre des membres de l’État islamique (EI) dans le nord de la Somalie.
Cette opération, dirigée par le Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), visait des cibles de haut niveau, dont un planificateur d’attaques djihadistes et plusieurs recrues, dans la région des monts Golis, un bastion de l’EI en Somalie.
Le Pentagone a précisé que plusieurs terroristes avaient été tués au cours de ces frappes, mais qu’aucun civil n’avait été blessé. Bien que l’influence de l’EI en Somalie reste relativement faible par rapport à celle d‘Al-Shabaab, le groupe rival affilié à Al-Qaïda, l’organisation terroriste continue d’étendre ses activités dans le pays, notamment dans les montagnes du Puntland. Le groupe a été particulièrement actif depuis 2015, année où il a émergé comme une faction dissidente d’Al-Shabaab. L’EI se finance principalement par l’extorsion, la contrebande et la taxation illégale dans certaines régions côtières.
Chers(es) lectrices & lecteurs, ce sera tout pour aujourd’hui, je vous souhaite à toutes & tous ainsi qu’aux vôtres un excellent début de semaine et une belle journée dans la positive attitude. Prenez soin les uns des autres et diffusons l’amour universel partout où nous sommes. Je vous retrouverais demain.
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Paola