Bonjour à toutes & tous, vous le savez maintenant, le samedi je ne parle ni politique, ni misère du monde, non je parle souvent du destin d’une personne et cette personne s’appelle Sarah Rector.
ette histoire se passe aux USA.
Sarah Rector, née le 3 mars 1902 est une noire américaine membre de la tribu Creek, connue pour avoir été la « jeune fille de couleur la plus riche du monde ». Sarah Rector naît à proximité de la ville de Talt en Oklahoma, dans l’est plus précisément qui était alors un territoire indien. Ses parents, Rose McQueen et son mari Joseph Rector (les deux nés en 1881), sont des descendants d’esclaves propriété des indiens Creek avant la guerre de Sécession. Le père de Sarah, Joseph Rector, est le fils de John Rector, un esclave affranchi des Creeks. En effet, le père de celui-ci, Benjamin McQueen, était l’esclave de Reilly Grayson, un indien Creek. Quand à la mère de John Rector elle était l’esclave d’Opotheyahola, un chef Creek ayant combattu dans les guerres séminoles.
Après le traité de 1866, ils deviennent membre de la nation Creek (ou Muskogee), et sont ainsi répertoriés comme affranchis par la liste « Dawes ». Au titre de ce traité passé entre le gouvernement américain et les cinq tribus civilisées, ils ont droit à une allocation de terre, une étape nécessaire pour le processus d’intégration entre le Territoire de l’Oklahoma et le Territoire indien. En conséquence, 600 enfants noirs, appelés « affranchis Muscogee mineurs » sont désignés pour recevoir des terres, et Sarah Rector en reçoit environ 64 hectares (159,14 acres).
La parcelle allouée à Sarah Rector est située à Glenpool, à 60 km de l’endroit où elle réside avec sa famille. Le terrain est considéré comme de la terre de mauvaise qualité, inappropriée pour l’agriculture ; les terres de meilleure qualité sont réservées aux colons blancs et aux membres de la tribu. La famille de Sarah vit simplement, sans être pauvre. La taxe foncière annuelle de 30 dollars sur le terrain de Sarah représente toutefois une lourde charge financière, et son père tente plusieurs fois de le vendre mais les demandes sont refusées à cause de restrictions placées sur la propriété. Pour tenter de couvrir le coût, Joseph Rector loue en la parcelle de Sarah à la Standard Oil. En 1913, le prospecteur indépendant B. B. Jones creuse un puits sur la propriété, causant un blowout qui commence à produire 2 500 barils de pétrole par jour. Sarah reçoit en conséquence un revenu de 300 dollars par jour.
La loi de l’époque imposait l’attribution d’un gardien blanc « de bonne réputation » aux indiens et aux noirs disposant de moyens considérables. Ainsi, dès que Sarah Rector commence à toucher ses importants revenus, T. J. (or J. T.) Porter, un résident blanc du coin, devient son tuteur à la place de ses parents.
Par la suite, le terrain de Sarah est intégré dans le champ pétrolifère de Cushing-Drumright en , elle perçoit un revenu de 11 567 dollars.
Alors que la nouvelle de la fortune de Sarah Rector se répand dans le monde entier, elle reçoit des demandes de prêt, de cadeau et des propositions de mariage, bien qu’elle n’ait que douze ans. Au regard de sa fortune considérable, le parlement de l’Oklahoma fait en sorte de la considérer comme citoyenne blanche, ce qui permet à Sarah Rector de profiter pleinement de son nouveau statut social élevé, comme voyager en première classe dans les trains. En 1914, un journal afro-américain, le Chicago Defender s’intéresse à Sarah Rector après avoir entendu des rumeurs prétendant qu’elle serait une immigrante blanche maintenue dans la pauvreté. Le journal publie alors un article qui affirme que sa fortune est mal gérée par sa famille, et qu’elle vit une vie de misère sans éducation.
En octobre, Sarah est admise à la « Children’s School », un pensionnat de l’université Tuskegee en Alabama, dirigé par Washington. Après son diplôme, elle rejoint l’université.
En 1920, alors qu’elle a 18 ans, Sarah Rector est déjà millionnaire.
Elle possède des actions, des obligations, une pension de famille, plusieurs entreprises et un terrain de 2 000 acres de terres cultivables . Elle quitte alors Tuskegee et avec toute sa famille, déménage à Kansas City dans le Missouri, où elle achète une maison sur la 12e avenue. Cette maison, connue sous le nom de « maison Rector », qui est actuellement propriété d’une organisation à but non lucratif qui cherche à la préserver.
Peu après son déménagement à Kansas City, alors qu’elle a 17 ou 18 ans, elle épouse Kenneth Campbell, un entrepreneur local. Les fiancés se marient dans la discrétion, seule la mère de Sarah Rector et la grand-mère paternelle de Campbell étant présents.
En 1934, Sarah Rector épouse William Crawford, un propriétaire de restaurant.
Alors qu’on lui avait donné un terre inculte parce qu’elle était noire et que les meilleures terres étaient attribuées au blanc, la découverte de pétrole quelques temps plus tard sur ce terrain, lui a permis de devenir l’une des premières millionnaires afro-américains du pays. Sarah Rector a vécu confortablement a profité de sa fortune, ayant goût pour les habits raffinés et les voitures.
Elle a organisé des fêtes somptueuses, auxquelles ont participé notamment Count Basie et Duke Ellington. Elle meurt le 22 juillet 1967 à l’âge de 65 ans. Elle est enterrée au cimetière Blackjack, dans sa ville natale de Taft.
Voilà mes chers(es) amis(es) ce sera tout pour aujourd’hui, je vous souhaite à toutes & tous un agréable week-end et nous nous retrouverons lundi. Prenez bien soin de vous.
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Paola