Ousmane Sonko s’exprimant après avoir été nommé Premier ministre par le président nouvellement élu du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, à Dakar, Sénégal, le 2 avril 2024. © REUTERS – Abdou Karim Ndoye
Bonjour à toutes & tous, aujourd’hui nous nous dirigeons vers le Sénégal où Ousmane Sonko, un mois après sa nomination en tant que Premier ministre par le Président Bassirou Diomaye Faye a déroulé la feuille de route pour la prochaine campagne agricole, alors que ce secteur clé représente environ 15% du PIB, selon la Banque mondiale. Le chef du gouvernement a demandé au ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, de prendre les mesures nécessaires pour solder la dette de l’État vis-à-vis des opérateurs concernant les engrais, produits phytosanitaires et semences.
Il l’a ensuite appelé à prendre toutes les dispositions pour le démarrage effectif de la distribution des intrants dans les plus brefs délais .
« J’engage M. le ministre chargé de l’Agriculture a assuré la mise en place des intrants dans des conditions de strictes transparences auprès des réels ayant droits en veillant à identifier et à sanctionner tout détournement » a-t-il déclaré.
Au Sénégal, le premier ministre Ousmane Sonko a donc annoncé de premières mesures concrètes lors d’un conseil interministériel dédié à la campagne agricole 2024-2025.
Au total, 23 mesures ont été prises afin de faire de l’agriculture « le levier essentiel du développement économique » et « le principal moteur de la croissance économique ».
Le gouvernement a aussi annoncé la digitalisation de la distribution des semences.
Pour cela, il compte « instaurer un identifiant pour chaque producteur bénéficiaire de la subvention de l’État et pour chaque fournisseur d’intrants agricoles par la mise en place d’une plateforme de gestion et de suivi en temps réel assurant une traçabilité complète des subventions agricoles ». Une « cellule logistique militaire » du ministère des Forces armées sera créée pour contribuer à la distribution des intrants agricoles.(Source : RFI)
Personnellement je pense que c’est une bonne chose, car un pays qui est son propre producteur de produits de première nécessité à bien moins besoin d’aides extérieures et peut s’auto-suffire à lui même. On verra si l’avenir donne raison à ce projet, mais il me semble qu’au Cameroun à un certain moment cela avait été le cas et le projet a été laissé tomber et on voit ce que cela donne. Mais bon suis pas là pour juger les uns et les autres, mais je pense que le Sénégal va dans le bon sens avec ces mesures qui j’espère ne s’arrêteront pas là.
Ce sera tout pour today, je vous souhaite une agréable journée de mardi.
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Paola
