Bonjour à toutes & tous, alors en ce samedi, je voudrais revenir sur l’IVG (interruption volontaire de grossesse) qui a été adopté au parlement et inscrit dans notre constitution.
Il faut savoir que l’accès à l’IVG reste très inégal dans le monde.
Alors qu’une grossesse sur quatre se termine par un avortement, plus de 40 % des femmes en âge de concevoir vivent dans des Etats aux lois restrictives.
Aux États-Unis, les neuf magistrats de la Cour suprême ont voté, en juin 2022, un texte revenant sur la décision dite « Roe us Wade » de 1973, pierre angulaire du droit à l’avortement et de la liberté des femmes à disposer de leur corps dans tout le pays.
Chaque Etat aura ainsi la possibilité d’adopter sa propre législation et donc d’éventuellement décider de rendre l’interruption volontaire de grossesse (IVG) illégale.
Une douzaine d’États avaient déjà adopté des législations en ce sens et qui n’attendaient qu’une décision finale de la Cour suprême. L’annulation de Roe vs Wade constitue un recul important des droits des femmes dans la première puissance économique mondiale.
Il faut savoir que L’avortement est encore interdit dans près d’une vingtaine de pays, notamment dans de nombreuses nations d’Afrique parmi lesquelles l’Egypte, le Sénégal, le Gabon, Madagascar ou encore la Mauritanie.
Sur le continent sud-américain, l’accès à l’IVG est particulièrement difficile. L’avortement n’est pas autorisé au Suriname, au Nicaragua ou encore au Salvador. Ce dernier Etat a même adopté en 1998 une législation draconienne qui prévoit des peines pouvant aller jusqu’à huit ans de prison en cas d’interruption de grossesse.
En Europe, l’interdiction totale demeure une exception. Mais, à Malte, les femmes avortant risquent bien une peine allant de dix-huit mois à trois ans d’emprisonnement. L’IVG est aussi proscrite dans les deux micro-Etats d’Andorre et du Vatican.
D’autres pays ont partiellement dépénalisé l’avortement mais soumettent son accès à des conditions extrêmement restrictives. Ainsi, l’IVG est accessible uniquement en cas de danger pour la vie de la femme en Côte d’Ivoire, Libye, Ouganda, au Soudan du Sud, en Irak, au Liban, en Syrie, Afghanistan, au Yémen, Bangladesh, en Birmanie, au Sri Lanka, Guatemala, Paraguay ou encore Venezuela.
Hier comme nous étions le 8 mars, journée internationale des droits de la femme, au lieu de fêter cet évènement dignement, des manifestations anti IVG se sont formées et personnellement ce que je trouve surprenant, c’est que la majorité des manifestants étaient………. des femmes !!
Alors à toutes ces femmes là je voudrais poser une question, juste une :
En cas de grossesse rendue possible par UN VIOL, il faut garder cet enfant ?
Certaines me diront OUI, mais moi je pense que non !!
Je m’explique, si je dis non et que je suis pour l’IVG rien que dans ce cas, croyez-vous vraiment qu’une femme désirerait avoir un enfant suite à un viol ? Je ne pense pas !!!
D’autres parts, si la dite femme enceinté par un violeur, elle gardera la grossesse jusqu’au bout suite aux pressions des anti IVG, mais au final, elle abandonnera cet enfant. Dans cet exemple là, vaut-il mieux interrompre une grossesse dès le début ou abonner l’enfant plus tard ? J’attends vos réponses et peser les biens !!
Je crois qu’il faut arrêter d’être rétrograde, on est plus au 19ème siècle mais au 21ème, nos politiques pour une fois on fait honneur à notre civilisation et à Madame Simone Veil, (alors que certains(es) dégradent sa statue, c’est d’ailleurs pas la première fois et cette fois-ci notamment en Vendée) oui nos politiques en faisant adopter par le parlement ce texte dans notre constitution, plus personne ne peut revenir dessus !!
Cette même statue de Simone Veil à La Roche-sur-Yon avait déjà été vandalisée en 2019 en étant aspergée de peinture bleue, peu après l’inauguration de la place éponyme.
Et lorsqu’une femme de nos jours est enceinte, c’est très souvent par choix, de plus il faut comprendre qu’il existe suffisamment de moyens de contraception pour ne « tomber enceinte », je me demande franchement d’où vient cette expression.
Avoir des enfants, les faire, c’est facile, mais quand on pense à l’avenir, le bien-être de l’enfant, sa vie et si en plus il est porteur d’une maladie quelconque, cela devient tout de suite compliqué, et là encore l’IVG peu être une solution, faut pas penser qu’à soi mais à celui qui va venir dans un monde déglingué !!
Une petite précision les anti-IVG (certains(es)pensent aussi qu’avoir un enfant de son conjoint est une façon de le retenir à la maison et là encore je dis faux et archi-faux !!
Voilà sur ce je vous laisse à vos réflexions et je vous souhaite un excellent week-end.
les images posées sur cet article ne sont pas ma propriété, ni celles du site.
Paola