Bonjour lectrices & lecteurs du monde, nous allons commencer cette nouvelle semaine par une affreuse nouvelle qui s’est passée en Ouganda.
En effet, 17 étudiants ont été brûlés vifs dans l’incendie de leur dortoir verrouillé et 20 étudiantes ont été tuées à coups de couteau,
L’assaut a visé le lycée Lhubiriha à Mpondwe, près de la frontière avec la République démocratique du Congo (RD Congo).
Des responsables de l’armée et de la police ougandaise ont incriminé des membres des Forces démocratiques alliées (ADF), une milice islamiste qui a prêté allégeance au groupe Etat islamique.
Les victimes qui ont été brulé ne permettent pas une identification possible.
Cette attaque, est la pire de ce type perpétrée en Ouganda depuis des années.
Les assaillants ont fui vers le parc des Virunga situé en territoire congolais, enlevant également six personnes après leur raid meurtrier, selon l’armée et la police ougandaise qui ont promis de libérer ces otages.
Dans cette attaque un agent de sécurité et trois autres personnes ont également été tués, ont indiqué des responsables.
Beaucoup d’autres familles sont toujours sans nouvelles de leurs proches disparus.
Les dépouilles de nombreuses victimes dans l’incendie du lycée ont été transférées dans la ville de Fort Portal où des tests ADN doivent être réalisés.
Depuis le double attentat à Kampala en 2010 qui avait fait 76 morts, l’attaque contre ce lycée est la plus meurtrière en Ouganda. A l’époque ce raid avait été revendiqué par le groupe islamiste des shebab basé en Somalie.
Dans une morgue de l’Ouest de l’Ouganda, des familles désemparées attendent dimanche d’être fixées sur le sort de leurs proches après le raid djihadiste dans un lycée qui a causé la mort atroce de plusieurs dizaines d’étudiants.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a qualifié cette attaque « d’effroyable » tandis que Washington, un allié proche de l’Ouganda, et l’Union africaine ont également condamné ce bain de sang et présenté leurs condoléances.
Néanmoins des questions se posent dont une, comment les terroristes ont réussi à déjouer la surveillance dans une région frontalière où règne une forte présence militaire.
Il faut comprendre que le lycée se trouve à moins de deux kilomètres de la frontière avec la RD Congo, où les ADF sont actives et sont accusées d’avoir tué des milliers de civils depuis les années 1990.
Le général de division Dick Olum a déclaré samedi que les services de renseignement ont signalé une présence des ADF dans la région au moins deux jours avant l’attaque, une enquête sera donc ouverte car elle parait nécessaire, sachant que les assaillants avaient des informations détaillées sur le lycée. L’Ouganda et la RD Congo avaient déjà lancé une offensive en 2021 pour chasser les ADF de leurs bastions congolais, mais ces opérations n’ont jusqu’à présent pas permis de mettre fin aux attaques du groupe.
En juin 1998, 80 étudiants avaient été brûlés vifs dans leurs dortoirs et plus de 100 étudiants avaient été enlevé dans l’Institut technique de Kichwamba près de la frontière de la RD Congo.
Comme vous le constatez chers(es) lectrices & lecteurs du monde, les terroristes n’ont vraiment honte de rien parce qu’il faut être d’une lâcheté incommensurable pour s’attaquer à des jeunes gens non armés dans leur sommeil. J’espère que le gouvernement Ougandais prendra toutes les mesures qui s’imposent pour arrêter ces « assassins » de bas étages qui ne valent même pas une corde pour les pendre !!
Nous présentons nos condoléances à toutes les familles endeuillées.
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Paola