France – De Gaulle et le référendum d’avril 1969 (suite & fin)


Bonjour lectrices & lecteurs du monde, comme je vous l’ai dit hier, afin de comprendre pourquoi Charles de Gaulle à démissionner de ses fonctions de président de la République  Française le 28 avril 1969, il fallait auparavant comprendre la vie de cet homme.
Comme je l’ai dit dans le 1er volet d’hier, il a été élevé dans une culture de grandeur nationale, Charles de Gaulle choisit une carrière d’officier dans l’armée de Terre.
Au cours de la Première Guerre mondiale, il est blessé quatre fois, fait prisonnier pendant deux ans et demi dans divers camps allemands et en Biélorussie, il a à son actif, cinq tentatives d’évasion. Il est libéré après l’armistice du 11 novembre 1918.
Par la suite, toujours militaire, il sert et publie plusieurs ouvrages dans l’entourage de Philippe Pétain, prônant auprès de personnalités politiques l’usage des divisions de blindés dans la guerre contemporaine.
Pendant la seconde guerre mondiale de 39/45, en , alors colonel, il est placé à la tête d’une division blindée et mène plusieurs contre-attaques pendant la bataille de France, il est dans la foulée promu général de brigade à titre temporaire. Pendant l’exode qui suit, il est sous-secrétaire d’État à la Guerre et à la Défense nationale dans le gouvernement Reynaud.

Rejetant l’armistice demandé par Pétain à l’Allemagne nazie, Charles de Gaulle  lance un appel de Londres à la BBC, c’est l’appel du 18 juin, qui incite le peuple français à résister et à rejoindre les Forces françaises libres. Condamné à mort par coutumace et déclaré déchu de la nationalité française par le régime de Vichy, il entend incarner la légitimité de la France et être reconnu en tant que puissance par les Alliés. Ne contrôlant que quelques colonies, mais reconnu par la Résistance, il entretient des relations plutôt froides avec Francklin Roosevelt, mais bénéficie généralement de l’appui de Winston Churchill.
En 1943, il fusionne la France libre au sein du Comité français de libération nationale,  dont il finit par prendre la direction. Il dirige le pays à partir de la Libération, favorable à un pouvoir exécutif fort, il s’oppose aux projets parlementaires et démissionne en 1946.
Il fonde l’année suivante le Rassemblement du peuple français (RPF), mais son refus de tout compromis avec le « régime des partis » l’écarte de toute responsabilité nationale.

Il revient au pouvoir après la crise de mai 1958, dans le cadre de la guerre d’Algérie.
Investi président du Conseil, il fait approuver la Cinquième République par un référendum. Élu président de la République par un collège élargi de grands électeurs, il prône une « politique de grandeur » de la France.
Il affermit les institutions, la monnaie (le nouveau franc) et donne un rôle de troisième voie économique à un État planificateur et modernisateur de l’industrie.
Il renonce par étapes à l’Algérie française malgré l’opposition des pieds-noirs et des militaires, qui avaient favorisé son retour.
Il poursuit la décolonisation de l’Afrique subsaharienne et y maintient l’influence française. En rupture avec le fédéralisme européen et le partage de Yalta, de Gaulle défend « l’indépendance nationale » : il préconise une « Europe des nations » impliquant la réconciliation franco-allemande et qui irait « de l’Atlantique à l’Oural », réalise la force de dissuasion nucléaire française, retire la France du commandement militaire de l’OTAN,  oppose un veto à l’entrée du Royaume-Uni dans la Communauté économique européenne,  soutient le « Québec libre »,  condamne la guerre du Viêt Nam et reconnaît la Chine communiste.

Sa vision du pouvoir, à savoir un chef directement approuvé par la Nation, l’oppose aux partis communiste, socialiste et centristes pro-européens.
Ces formations critiquent un style de gouvernance trop personnel, voire un « coup d’État permanent » selon la formule de François Mitterrand, contre lequel de Gaulle est réélu en 1965 au suffrage universel direct, un mode de scrutin qu’il a fait adopter par référendum en 1962 à la suite de l’attentat du Petit-Clamart le visant.
Il surmonte la crise de MAI 1968 après avoir semblé se retirer, convoquant des élections législatives qui envoient une écrasante majorité gaulliste à l’Assemblée nationale.
Mais le 27 avril 1969, il engage  donc son mandat sur un référendum (et démissionne le lendemain après la victoire du « NON ». Il se retire dans sa propriété de Colombey-les-Deux-Églises, où il meurt dix-huit mois plus tard.
Considéré comme l’un des dirigeants français les plus influents de l’histoire, Charles de Gaulle est aussi un écrivain de renom.
Il laisse notamment des Mémoires de guerre, où il affirme s’être toujours  fait une certaine idée de la France, jugeant que « la France ne peut être la France sans la grandeur »
Si sa présidence ne fut pas exempte de contestations, il apparaît, après sa mort, comme une figure morale toujours omniprésente dans la vie politique de la Cinquième République, la quasi-totalité de la classe politique lui rendant hommage et revendiquant à divers degrés son héritage, au-delà de la seule droite gaulliste.

Alors j’en reviens à dire qu’un homme comme lui, élevé strictement, religieusement, militairement ne pouvait que diriger la France avec des valeurs, valeurs que ne comprend pas Emmanuel Macron qui préfère de loin mettre en avant  l’Europe et qui n’a pas le courage de mettre en balance « sa réforme sur les retraites » dans un référendum que veulent les français, car il sait très bien que les français diraient « NON » puisque même à l’Assemblée, il a fallut qu’il utilise son 49.3 pour faire passer cette réforme en force malgré le refus de la population française !

C’est juste anti-démocratique et lorsqu’on a pas la moelle de faire comme de Gaulle, qui a su se retirer dignement, cela prouve que l’on pense qu’à sa petite personne plutôt qu’au bien être des travailleurs français qui font tourner le pays, et je persiste et signe, si de Gaulle était encore de ce monde, lui c’est ce qu’il aurait fait !
Voilà chers(es) amis(es) ce sera tout pour aujourd’hui, je vous abandonne et je vous souhaite à vous et aux vôtres un excellent week-end remplit de joie et de paix, malgré que des manifestations soient attendues dans tout le pays. Prenez soin de vous.
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Paola 

A propos Paola

Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola" mon second prénom
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