Bonjour lectrices & lecteurs du monde, alors pour commencer je vais m’excuser de ne pas avoir été disponible toute la semaine passée, mais examens médicaux obligent, et demain matin je revois l’urologue, ne sachant pas si on va m’enlever le rein malade, mais je garde le moral et je fais donc cet article ce dimanche que je vais programmer.
Alors je vais parler de la guerre au Soudan. (Causes & raisons)
La guerre qui a éclaté résulte de l’affrontement entre Abdel Fattah al-Burhane contre Mohammed Hamdane Daglo. Ce sont deux militaires qui se partageaient tant bien que mal le pouvoir, depuis 2019.
Deux généraux, pour un seul pays, cela fait beaucoup et depuis samedi 15 avril, le Soudan est à feu et à sang.
Il faut savoir que le premier conflit du Darfour (1987-1989) a eu lieu en raison des tensions ethniques entre les Fours et les Arabes.
Dans cette guerre, le gouvernement central n’intervient presque pas.
Le deuxième conflit quand à lui à eut lieu entre 1996 et 1998.
Cette fois, ce sont les Masalits qui se soulèvent contre les empiétements des Arabes.
Par ailleurs, en 2013, le Soudan du Sud plonge dans une guerre civile interne à cause de rivalités inter-ethniques opposant notamment le président et le vice-président du jeune gouvernement sud-soudanais.
Des atrocités sont commises de part et d’autre comme le viol de milliers de femmes par des groupes armés.
Mais pour résumer, les combats à travers le Soudan ont commencé le 15 avril 2023, ils ont éclaté à Khartoum entre l’armée et les forces paramilitaires.
Des tirs nourris et des explosions ont eu lieu dans le centre-ville de Khartoum, et les combats se sont rapidement étendus à travers le pays.
Ils ont fait de nombreuses victimes, dont des civils.
En réalité, les deux régimes successifs établis au Soudan après l’accession du pays à l’indépendance en 1956 sont « morts du sud »:
C’est en effet la guerre civile opposant le nord et le sud du Soudan au lendemain de sa libération de la tutelle britannique qui a causé leur chute.
Actuellement c’est le général Abdel Fattah al-Burhane qui dirige le Soudan puisqu’il a été considéré comme dirigeant incontesté depuis son putsch en octobre 2021 qu’il avait organisé avec son second le général Hamdane Daglo dit « Hemedti » !!
Et s’il y a la guerre aujourd’hui, c’est à causes des tensions régionales non résolues, de l’effondrement de l’état de droit, de l’absence d’institutions étatiques, ou du moins d’institutions légitimes, d’activités lucratives illicites et la pénurie des ressources, aggravée par les changements climatiques.
Comme je l’ai dit précédemment deux hommes au pouvoir c’est trop et l’affrontement entre ces deux militaires, Abdel Fattah al-Burhane contre Mohammed Hamdane Daglo pouvait causer que des dégâts et était inévitable !!
En 2019 le général de l’armée conventionnelle Abdel Fattah al-Bourhane se débarrasse du Président Omar El-Béchir, avec le soutient de la population.
Mais arrivé au pouvoir il refuse une transition démocratique et scelle une alliance avec Mohammed Hamdane Daglo, à la tête des Forces de soutien rapide (RSF), une milice réputée pour semer la terreur au Darfour.
Cette situation inédite jamais vu depuis l’Empire romain, ne pouvait débouché que sur un conflit, sachant Abdel Fattah al-Bourhane est trop influent pour partager le pays pour le bien de la population !! Dans la rue aujourd’hui, ce sont les hommes, désormais intégrés aux Forces de soutien rapide (FSR) celles de Mohammed Hamdan Daglo, qui depuis samedi tentent de ravir le pouvoir à l’armée régulière, donc à Abdel Fattah al-Burhane.
Mohammed Hamdane Daglo qui a été un rouage de la dictature militaro-islamiste du général El-Béchir se pose désormais en défenseur du pays et en adversaire farouche de l’islam politique. Il s’aligne désormais sur les civils pour dénoncer l’armée et se réclamer des « acquis de la révolution » de 2019.
Au moment de la guerre du Darfour, les élites de Khartoum considérait que Daglo n’était qu’un illettré qui était juste là pour faire le sale boulot de la guerre.
Depuis là les pays étrangers dont la France essaie de faire quitter leurs ressortissants du Soudan avec difficultés et beaucoup de gens attendent en standby dans diverses ambassades afin d’avoir un avion qui les emportera vers la destination de leurs choix .
J’essaierais de vous tenir informés(es) de la situation dès que je le pourrais.
En attendant, je vous souhaite à vous et aux vôtres un agréable début de semaine dans la positive attitude et une belle après-midi. Nous nous retrouverons demain.
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Paola