Bonjour lectrices & lecteurs du monde, en ce samedi, j’ai pas envie de parler politique, de choses qui fâchent ou mettent le cœur en peine, non aujourd’hui je vais parler musique.
Je vais vous parler d’une grande chanteuse Sud-Africaine qui s’appelle
Miriam Makeba.
Miriam Makeba, née le 04 mars 1932 dans un township à Johanesbourg en Afrique du Sud et dédédée le 09 novembre 2008 à Castel Volturno en Italie. ,
Chanteuse d’ethno-jazz, elle est surtout une militante politique sud-africaine, naturalisée guinéenne dans les années 1960, puis algérienne en 1972.
Parfois surnommée « Mama Afrika« , contrainte à l’exil pendant une trentaine d’années, elle parcourt le monde et multiplie les succès musicaux.
Elle devient surtout une des voix contre l’apartheid et pour la fierté du continent africain.
Elle rentre en Afrique du Sud en 1990.
Son véritable nom est Zenzile Makeba Qgwashu Nguvama, dite Miriam Makeba, née d’un père est instituteur de souche xhosa, et d’une mère domestique, de souche swazi.
Prénommée « Zenzi », diminutif d’Uzenzile, qui signifie « tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même », elle n’a que quelques jours lorsque sa mère est emprisonnée, avec elle, pour six mois pour avoir brassé de la bière afin de subvenir aux besoins de la famille.
Son père meurt lorsqu’elle a six ans.
En 1948, les nationalistes afrikaners gagnent les élections et mettent en place le régime de l’apartheid. Makeba épouse James Kubay en 1950 et à 17 ans, elle accouche de sa fille Bongi et on lui diagnostique un cancer du sein que sa mère traite de manière non conventionnelle mais avec succès. Son mari la quitte peu après, et ils divorcent en 1952.
À 20 ans, Zenzi Makeba, bonne d’enfants puis laveuse de taxis, elle vit seule avec sa fille Bongi et sa mère. C’est alors qu’elle commence à chanter professionnellement avec le groupe Cuban Brothers ensuite devient choriste en 1952 du groupe Manhattan Brothers qui lui donne son nom de scène, Miriam.
Si elle devient très rapidement une vedette, elle se sert de son nouveau métier pour dénoncer le régime de l’apartheid et les conditions de vie misérables du prolétariat noir. En 1956, elle écrit son plus grand succès, la chanson « Pata Pata » avec laquelle elle fait le tour du monde.
En 1959, elle joue dans une comédie musicale « King Kong » dont les représentations tournent dans tout le pays et sont un grand succès.
Mais elle est surtout contrainte à un exil qui durera 31 ans, en raison de son apparition dans le film anti-apartheid « Come Back Africa » du cinéaste américain Lionel Rogosin.
Ses disques sont également retirés de la vente en Afrique du Sud.
C’est la même année qu’elle épouse Sonny Pillay. Lorsque sa mère meurt en 1960, elle ne peut assister à ses obsèques, du fait de son interdiction de séjour en Afrique du Sud.
C’est avec un passeport français qu’elle reviendra en Afrique du Sud à la libération de Nelson Mandela, emprisonné avec la plupart des dirigeants du Congrès national africain (ANC) au pénitencier de Robben Island. En 1965, elle épouse son ami de longue date, le musicien sud-africain, Hugh Masekela avec qui elle divorce en 1966.
Elle ne cesse de prononcer des discours anti-apartheid et d’appeler au boycott de l’Afrique du Sud devant les Nations unies. Elle reçoit de nombreux soutiens, dont ceux de Kwame Nkrumah, Ahmed Sékou Touré, Amilcar Cabral ou encore Eduarso Mondlane.
Elle chante en zoulou, en xhosa, en tswana, en swahili, en portugais et en arabe (Ana hourra fi aljazaier) pendant les Jeux africains de 1978 à Alger en Algérie.
Ses mélodies chantent la tolérance et la paix. Elle vit aux États-Unis (où elle s’engage avec le mouvement des droits civiques contre la ségrégation raciale), mais aussi en Guinée, en Europe et devient un des symboles de la lutte anti-apartheid.
En Tanzanie, l’enthousiasme avec lequel le président Julius Nyerere lui remet un passeport qui lui donne pour la première fois l’impression de ne pas être une Sud-Africaine mais d’être une Africaine.
En 1966, Miriam Makeba reçoit un Grammy Award pour son disque « An evening with Harry Belafonte and Miriam Makeba » elle devient ainsi la première Sud-Africaine à obtenir cette récompense.
Son mariage en 1969 avec le militant des droits civils afro-américain Stokely Carmichael chef des Black Panthers, lui cause des ennuis aux États-Unis. Elle s’exile à nouveau et s’installe en Guinée.
En septembre 1974, elle joue au festival Zaïre 74, organisé à l’occasion du combat entre Mohamed Ali et George Foreman à Kinshasa.
En 1977, elle participe au FESTAC 77, un festival des cultures et arts noirs et africains qui se tient à Lagos au Nigéria qui réunit près de 60 pays.
Elle se sépare de Carmichael en 1978 et en 1980, dans ce pays où la polygamie est légale, devient la deuxième épouse de Bageot Bah, un Guinéen influent, directeur à la Sabena. Elle reprend ses tournées internationales, notamment avec le Ballet de Guinée.
En 1978, lors des Jeux panafricains d’Alger, elle interprète en arabe la chanson « Ifriqyia ». Après la mort du président guinéen Ahmed Sékou Touré, le coup d’état de Lansana Conté en 1984, et la mort de sa fille Bongi en 1985, des suites d’une fausse couche, Miriam Makeba part vivre à Woluwe-Saint-Lambert, dans la banlieue de Bruxelles.
Poursuivant ses engagements, elle consacre des chansons à Patrice Lumumba, Ahmed Sékou Touré, Malcom X ou Samora Machel
En 1987, Miriam Makeba rencontre à nouveau le succès grâce à sa collaboration avec Paul Simon dans l’album Graceland. Peu après, elle publie son autobiographie Makeba: My Story.
En 1985, en France, Miriam Makeba est décorée au titre de Commandeur des Arts et Lettres
En 1990 devient aussi Citoyenne d’honneur, toujours en 1990, Nelson Mandela la persuade de rentrer en Afrique du Sud.
En 1992, elle interprète le rôle de la mère (Angelina) dans le film « Sarafina », qui raconte les émeutes de Soweto en 1976.
En 2002, Miriam obtient le Prix Polar Music, (la même année que Sofia Goubaïdoulina). Miriam Makeba a toujours rêvé d’une grande Afrique unie.
Pour son pays, elle exhortait ses frères noirs au pardon : « Il faut nous laisser grandir. Les Noirs et les Blancs doivent apprendre à se connaître, à vivre ensemble ».
En 1999, Miriam Makeba a été nommée Ambassadrice de bonne volonté de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)
En 2005, elle annonce qu’elle met fin à sa carrière, tout en continuant à défendre les causes auxquelles elle croit.
Elle décède le dimanche 09 novembre 2008, à l’âge de 76 ans, à Castel Volturno (Province de Caserte en Italie, des suites d’un malaise, à l’issue d’un concert de soutien à l’auteur de Gomorra, Roberto Saviano, de traqué par la.
Le Prix international Miriam Makeba récompense la créativité artistique dans le continent africain
Voilà mes chers(es) amis(es) l’histoire Miriam Makeba, qui est tombée, s’est relevée.
Elle s’est toujours battu pour les causes auxquelles elle croyait, c’était une femme exceptionnelle avec un grand cœur et sa musique intemporelle résonnera toujours dans nos oreilles et nos têtes puisqu’elle prônait la paix !
Ce sera tout pour aujourd’hui, je vous souhaite à toutes & tous un excellent samedi et un bon week-end, remplit de petits plaisirs qui font souvent de grandes joies.
Vivez le jour présent comme s’il était le dernier.
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Paola