Bonjour à toutes & tous, ce vendredi matin je vais vous parler des Rois du Lesotho.
Né début mai 1938, Constantine Bereng Seeiso est le fils de Seeiso et d’une de ses épouses.
Il est de ce fait le descendant direct du fondateur de la nation basouto, Moshoeshoe Ier, qui, en 1868, a placé son pays, menacé d’annexion par les Boers sous la protection de la Grande-Bretagne.
Il commence ses études à Maseru, avant de poursuivre en Grande-Bretagne, au Ampleforth College (à York), puis au Corpus Christi Collège de Oxford.
À la mort de son père, en décembre 1940, il est trop jeune pour lui succéder.
La première épouse de Seeiso, ‘Mantsebo Amelio « Matsaba Sempé (qui n’est pas sa mère mais une de ses belles_mères) est désignée pour assurer une régence.
Le pays s’appelle alors le Basutoland. Il n’accède à la couronne royale du Basutoland qu’en mars 1960, et choisit de s’intituler désormais Moshoeshoe II.
En octobre 1966, le pays acquiert son indépendance et devient le Lesotho, avec une constitution de monarchie parlementaire qui limite les pouvoirs du monarque à un rôle de représentation et confie l’exécutif au Premier ministre, comme en Grande-Bretagne.
Il conteste cette constitution qui fait de lui « un souverain qui règne mais ne gouverne pas ».
Il conteste aussi les orientations du gouvernement qui se veut proche du régime d’apartheid de l’Afrique du Sud (Le Lesotho est une enclave au sein de l’Afrique du Sud).
Moshoeshoe II affiche des convictions panafricaines et socialisantes.
Le Premier ministre Leabua Jonathan, chef du Parti national ou Basutoland National Party, (BNP), le met en résidence surveillée en décembre 1966.
Quelques semaines plus tard, Moshoeshoe II accepte de respecter la Constitution.
Lors des élections législatives lesothiennes en 1970, le Parti du Congrès ou Basutoland Congress Party (BCP) l’emporte sur le BNP.
Le Premier ministre Leabua Jonathan organise alors un auto-coup d’État, annule la consultation, déclare l’état d’urgence, suspend la constitution et dissous le Parlement.
Il obtient le départ du roi en exil le 3 avril et cumule les fonctions de chef d’État et de Premier ministre jusqu’en juin, date à laquelle il accepte le retour du roi lorsque celui-ci valide l’annulation des élections.
Moshoeshoe II est à nouveau destitué le 10 mars 1990 et son fils Letsie III le 12 novembre 1990 est forcé de devenir roi.
Mosheshoe II se réfugie alors au Royaume-Uni.
En janvier 1995 il redevient roi du Lesotho jusqu’à sa mort le 15 janvier 1996.
Il meurt à l’âge de 57 ans dans un accident de la route, quand sa voiture plonge d’une route de montagne au matin du 15 janvier 1996. L’accident tue également son chauffeur.
D’après le gouvernement, Moshoeshoe II était sorti à 1 h du matin afin de voir son bétail à Matsieng et retournait à Maseru à travers les monts Maluti quand sa voiture est sortie de la route. Son fils Letsie III redevient roi du Lesotho le 07 février 1996.
(Source : Wikipédia)
Alors moi je me demande une chose, comment un homme qui avait l’air sensé a t’il pu sortit à 1 heure du matin, pour aller voir du bétail, ça ne tient pas la route si j’ose dire, parce que du bétail, tu le visites en plein jour, pas au milieu de la nuit !!!
Mais étant donné que Moshoeshoe II était peu manipulable et contestataire, le gouvernement du Lesotho l’a t’il éliminé pour que soit placé le fils qui est toujours Roi, mais comme son père, il n’a pas de pouvoir exécutif et ne peut pas s’immiscer dans les affaires politiques du royaume. Il est le gardien des traditions. C’est un homme très apprécié au Lesotho. Certains aimeraient même qu’il exerce davantage de pouvoir, néanmoins c’est le premier ministre et son gouvernement qui décide de tout.
Franchement j’ai du mal à gober toute cette histoire.
Ce sera tout pour ce matin, je vous retrouve en fin d’après midi, en attendant, je vous souhaite à toutes & tous une agréable journée
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Paola