Bonjour les amis(es) du monde, nous allons commencer cet après-midi de mercredi avec à nouveau un petit peu d’histoire et nous allons découvrir ce qui a pu se passer en terre africaine un 11 janvier. Si vous désirez en savoir plus, alors suivez-moi, c’est par ici.
11 janvier 1879 : Afrique du Sud – Début d’une guerre anglo-zoulou
La guerre anglo-zouloue eut lieu en Afrique du Sud et les Zoulous. Elle fut marquée par des batailles particulièrement sanglantes et constitua une étape importante dans la colonisation de la région du Natal. La guerre annonça le début du déclin du royaume zoulou qui sera annexé définitivement en 1897.
À la suite d’une campagne par laquelle Lord Carnarvon implante avec succès une fédération au Canada, des dirigeants britanniques pensent que des actions militaires et politiques combinées pourraient réussir avec les différents royaumes africains, les zones tribales et les républiques Boers en Afrique du Sud.
En 1874, Sir Henry Bartle Frere est envoyé en Afrique du Sud en tant que haut-commissaire de l’Empire britannique pour mettre le plan en action.
Parmi les obstacles étaient la présence des États indépendants de la République sud-africaine du Transvaal, du Royaume zoulou et son armée.
Bartle Frere, de sa propre initiative, sans l’approbation du gouvernement britannique et avec l’intention de déclarer une guerre avec les Zoulous, envoie un ultimatum le 11 décembre 1878 au roi zoulou Cetshwayo, lequel ne pouvait pas s’y conformer.
Cetshwayo n’obtempère pas et Bartle Frere envoie Lord Chelmsford envahir le Zoulouland.
La guerre est remarquable pour plusieurs batailles particulièrement sanglantes, y compris une victoire des Zoulous à Isandlwana, ainsi que pour être un point de repère dans la chronologie de l’impérialisme dans la région.
La guerre a finalement abouti à une victoire britannique et la fin de l’indépendance de la nation zouloue.
11 janvier 1890 : Afrique – Un ultimatum britannique met fin à l’ambition portugaise de la carte rose dans le cadre du partage de l’Afrique.
L’ultimatum, en violation du traité de Windsor de 1386 et du traité de Berlin de 1885, a entraîné le retrait des forces militaires portugaises des zones revendiquées par le Portugal sur la base de découvertes historiques et d’explorations récentes, mais que le Royaume-Uni revendique également sur la base d’une occupation de fait.
Le Portugal tentait de revendiquer une grande superficie de terres entre ses colonies du Mozambique et de l’Angola, soit la plupart de l’actuel Zimbabwe et de la Zambie et une grande partie du Malawi, qui avait été inclus dans la carte rose par le Portugal.
11 janvier 1983 ; Burkina Faso – Thomas Sankara est nommé Premier ministre de la République de Haute-Volta actuel Burkina Faso.
La Haute-Volta était une colonie de l’Afrique-Occidentale française (AOF) établie le 1er mars 1919 à partir des territoires qui formaient auparavant le Haut-Sénégal et Niger et la Côte d’Ivoire. C’est aussi l’année où la direction régionale Afrique occidentale de la Compagnie française pour le développement des fibres textiles (CFDFT), qui avait pour mission d’organiser au mieux la culture du coton, est installée à Bobo-Dioulasso.
La colonie fut dissoute le 05 septembre 1932 et chacune de ses parties était administrée par la Côte-d’Ivoire, le Soudan français et le Niger.
Thomas Sankara, né en décembre 1949 en Haute Volta et est mort assassiné en octobre 1987 à Aouagadougou au Burkina. C’est un homme d’Etat anti-impérialiste, révolutionnaire, communiste, écologique, féministe, panafricaniste et tiers-mondiste.
Il est le président du pays durant la période de la première révolution burkinabé du 4 août 1983 au 15 octobre 1987, qu’il finit par totalement incarner.
Durant ces quatre années, il mène à marche forcée, y compris en réprimant certains syndicats et partis d’opposition, une politique d’émancipation nationale, de développement du pays, de protection de l’environnement, de lutte contre la corruption ou encore de libération des femmes. Il parvient à éradiquer la faim dans le pays, ce qui est salué par les instances internationales. Il a voulu également le changement du nom de la Haute-Volta issu de la colonisation en un nom issu de la tradition africaine : Burkina Faso, qui est un mélange de moré et de dioula et signifie « pays ou patrie » des hommes « intègres / honnêtes ».
Il est abattu lors d’un coup d’État qui amène au pouvoir Blaise Compaoré le 15 octobre 1987. Son souvenir reste vivace dans la jeunesse burkinabé mais aussi plus généralement en Afrique, qui en a fait une icône, un « Che Guevara Africain », aux côtés notamment de Patrice Lumumba.
11 janvier 1992 : Algérie – Démission du président algérien Chadli Bendjedid.
Chadli Bendjedid, né le 1er juillet 1929 à Bouteldja et mort le 6 octobre 2012 à Alger, est un militaire et homme d’État algérien. Il est président de la République algérienne démocratique et populaire du 9 février 1979 au 11 janvier 1992.
Combattant durant la guerre d’Algérien parvenu au grade de colonel, il est membre du conseil de la révolution de 1965 à 1976.
À partir de 1989, il est présenté comme le père de l’initiative démocratique en Algérie : il autorise le multipartisme, réduit la répression de la police politique, supprime les mesures de restriction de quitter le territoire national.
S’il engage également un virage libéral sur les questions économiques, il se montre conservateur en matière sociétale, avec notamment l’adoption d’un nouveau Code de la famille jugé rétrograde pour les droits des femmes.
Après la large avance obtenue en décembre 1991 par le Front islamique du salut (FIS) au premier tour des élections législatives, il accepte de dissoudre l’Assemblée populaire nationale (APN) sortante, provoquant un vide institutionnel. Sous la pression des généraux « janviéristes », il démissionne peu après de la présidence du pays, le Haut comité d’État en prenant la tête. Assigné à résidence jusqu’en 1999, Chadli Bendjedid meurt des suites d’un cancer à 83 ans.
11 janvier 2000 : Algérie – Amnistie totale des membres de l’Armée islamique du salut en Algérie. L’Armée islamique du salut (AIS), est un groupe terroriste algérien, qui s’est opposé au gouvernement de 1993 au 13 janvier 2000.
Elle est issue du Front islamique du salut (FIS) dont elle forme la branche armée, elle est souvent nommé FIS ou Front islamique du salut en raison du lien entre les deux entités.
L’armée islamique du salut s’est formée à la suite de l’interruption du processus électoral au cours des élections législatives algériennes de 1991, largement remportée par le Front islamique du salut, ceux-ci estiment à présent que seule la lutte armée permet le changement du pouvoir en Algérie. Le 24 septembre 1997, (l’émir national) de cette organisation armée, Madani Mezrag déclara un cessez-le-feu unilatéral. À la suite de ce cessez-le-feu, le FIS perdra de son influence politique. Le 13 janvier 2000, l’AIS est dissout.
Voilà chers(es) vous toutes & tous, ce sera tout pour aujourd’hui, je vous retrouve demain en attendant, je vous souhaite une agréable après midi ainsi qu’un très bon début de soirée.
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Paola