Bonjour à toutes & tous, en ce début de week-end, je vais parler aujourd’hui des dates clés de l’Indépendance du Gabon.
De la proclamation de l’indépendance du pays à l’opération anti-corruption menée en novembre 2019, en passant par l’arrivée au pouvoir d’Omar Bongo, retour sur les dates qui ont marqué l’histoire gabonaise ces soixante dernières années.
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Indépendance
Le 17 août 1960, l’indépendance du Gabon, ancienne colonie française, est proclamée.
En février 1961, Léon Mba devient président.
Trois ans plus tard, il est déposé lors d’un coup d’Etat puis ramené au pouvoir par une intervention militaire française.
Omar Bongo au pouvoir 41 ans
En décembre 1967, à la mort de Léon Mba, c’est Albert-Bernard Bongo accède au pouvoir.
Il impose le Parti démocratique gabonais (PDG) comme parti unique et dirige d’une main de fer, profitant notamment de la manne pétrolière.
En 1973, converti à l’islam, il devient El Hadj Omar Bongo, auquel il ajoutera Ondimba, le nom de son père, en 2003.
Seul candidat, il est élu président en 1973, 1979 et 1986.
De janvier à avril 1990, de graves troubles sociaux tournent à l’émeute.
En mai 1990, le multipartisme est adopté, mais Omar Bongo remporte toutes les élections présidentielles (1993, 1998 et 2005) face à une opposition qu’il divise ou rallie à sa cause.
Les scrutins sont contestés ou suivis de violences.
Ali Bongo, l’héritier
Le 16 octobre 2009, Ali Bongo Ondimba, fils d’Omar Bongo décédé en juin, est investi président.
Il avait été élu en août lors d’un scrutin contesté.
Des violences post-électorales et pillages avaient secoué Port-Gentil (ouest), faisant plusieurs morts.
Rapidement, l’opposition dénonce une « dérive autoritaire » et une « personnalisation du pouvoir ».
En 2010 la justice française ouvre une enquête sur le patrimoine considérable amassé en France par Omar Bongo et d’autres chefs d’Etat africains (affaire des « biens mal acquis »).
Tensions sociales
En décembre 2014, de violents heurts opposent manifestants de l’opposition et forces de l’ordre, lors d’un rassemblement interdit réclamant le départ d’Ali Bongo.
Le régime, confronté à une crise économique à cause du plongeon des cours du pétrole à partir de 2014-2015, affronte des tensions sociales croissantes.
Etat civil contesté
En 2014, le journaliste français Pierre Péan affirme qu’Ali Bongo a falsifié son acte de naissance, dans son livre « Nouvelles affaires africaines », alors que la Constitution exige d’être né gabonais pour briguer la présidence.
Cette thèse, vigoureusement démentie par le pouvoir, affirme que le président est un enfant nigérian adopté par Omar Bongo pendant la guerre du Biafra, à la fin des années 1960. La polémique a donné lieu à plusieurs procédures judiciaires en France et au Gabon. Une instruction est en cours à Nantes dans le cadre d’une plainte pour « faux » concernant l’acte de naissance déposé par sa demi-soeur.
Violences post-électorales
Août 2016 – L’annonce de la réélection d’Ali Bongo Ondimba à la présidentielle provoque des violences inédites au Gabon: manifestations contre le pouvoir, interpellations par centaines, Assemblée nationale incendiée, assaut des forces de sécurité contre le QG du rival du président sortant, Jean Ping. Ces troubles font trois morts selon les autorités, une trentaine selon l’opposition.
Absence prolongée
Le 24 octobre 2018, Ali Bongo est victime d’un AVC accident vasculaire cérébral en Arabie saoudite (nous en avions parlé à l’époque) qui l’affaiblit considérablement et le laisse absent de long mois, en convalescence à l’étranger puis au Gabon.
Le 7 janvier 2019, une tentative de coup d’Etat militaire échoue.
« Kevazingogate »
A partir de février 2019 éclate le « kevazingogate », la découverte d’un important trafic de bois précieux interdit d’exploitation, qui provoque un scandale politique et le blocage des exportations de bois, entraînant un remaniement ministériel.
Opération anticorruption
En novembre 2019, le pays est secoué par une vague d’interpellations sur fond de soupçons de corruption et de malversations, qui commencent par le limogeage, puis l’incarcération, du chef de cabinet du président, Brice Laccruche Alihanga.
Le 5 décembre 2019, le fils aîné d’Ali Bongo, Noureddin Bongo Valentin, est nommé « coordinateur des affaires présidentielles ».
Jean Ping dénonce une « monarchisation de la République ».
(Source : Géo)
Et on s’aperçoit que Monsieur Jean Ping à raison, la démocratie en pays africain, très souvent n’est là que de nom et elle est pas appliquée du tout !
Si on remonte dans l’histoire de l’Afrique que ce soit au Gabon ou ailleurs, les hommes au pouvoir ont juste décrété qu’ils resteraient accrochés à leurs postes tout le temps que ça pouvait leur rapporter personnellement, au lieu de penser au bien être des populations.
Quand à l’indépendance, là encore elle n’a de nom que le nom puisque le peuple africain ne prend pas d’assaut tous les lieux occupés par des dirigeants véreux, souvent à la solde d’autres pays l’Occident, les States, La Chine, l’Arabie Saoudite ou encore la France.
L’Afrique est un pays riche qui attire tous les vautours des autres nations, alors que ce continent pourrait seul subvenir à ses propres besoins (ce n’est que mon point de vue)
Voilà mes chers(es) lectrices & lecteurs du monde, comme c’est la week-end, je vais pas retenir votre attention plus longtemps, nous nous retrouverons lundi ou mardi, tout dépendra de mon emploi du temps, car comme vous le savez je planche sur ma bio et mon recueil de contes pour enfants, en attendant, je vous souhaite à vous et aux vôtres, un très bon week-end et une belle journée remplie de joie, de partage et de tolérance.
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Paola