Le métissage existait bien avant nous .
L’explication en est simple et vous comprendrez en lisant l’article de Trends Catchers.
Alors, Suivez le guide
Les restes d’une adolescente réfute tout ce que nous savons sur l’évolution humain
Quelque part, dans un laboratoire en Allemagne, une chercheuse est surprise par ce qu’elle vient de découvrir. Elle prend un temps d’arrêt avant de réexaminer ses notes afin de s’assurer qu’aucune erreur n’ait été faite dans la conclusion. Mais en se basant sur les preuves, ces trouvailles semblent bien légitimes.
Les restes anciens qu’elle étudie montrent que cette jeune fille était née de deux espèces différentes. L’importance de cette découverte inattendue signifie que le savoir en histoire et dans les sciences sur l’évolution humaine est sur le point de changer à partir de maintenant.
Prendre le risque
Tout commença lorsqu’une équipe de chercheurs trouvèrent un minuscule fragment d’os en Sibérie. À ce moment, ils ne réalisèrent même pas qu’il était d’origine hominini. Hominini est un terme utilisé pour toutes les espèces considérées comme humaines. Cet os ne reçut guère plus d’attention après cela et fut mis de côté pendant des années.
Puis, la chercheuse Viviane Slon s’intéressa à ce dernier et essaya de voir si elle pouvait en extraire de l’ADN. Ce qu’elle découvrit plus tard dans ce laboratoire allemand pourrait bien changer tout ce que nous savons sur les anciens humains.
L’histoire en marche
Comme mentionné précédemment, l’os démontrait qu’il avait appartenu à une hybride – une progéniture née de deux espèces différentes. Cette découverte marquait la première fois qu’un humain ancien et hybride avait été retrouvé. C’était l’histoire en marche! Comme nous le savons tous, les humains modernes viennent tous de la même espèce: Homo sapiens.
Cette dernière existait sur Terre il y a environ 300,000 ans. Mais, si vous commencez à considérer les périodes préhistoriques, vous trouverez qu’il y avait deux espèces ressemblant aux humains qui existaient déjà.
Les premiers humains
Les premiers ancêtres humains connus étaient appelés les Australopithèques et apparurent en Afrique il y a approximativement 4 millions d’années. Cette espèce pouvait marcher et grimper en utilisant ses deux jambes. Mais à l’époque, ils avaient une apparence bien différente de celle de l’Homo sapiens.
C’est après l’émergence des Australopithèques que les différences espèces d’Homo commencèrent aussi à apparaître. Ces nouvelles variations de l’espèce avaient de longues jambes qui convenaient mieux à des activités comme courir et marcher. Ils avaient aussi de plus gros cerveaux. Ces espèces pouvaient désormais chasser et consommer de la viande.
L’Homo Heidelbergensis
La déclinaison de l’espèce Homo qui commença à fortement ressembler à l’homme moderne était l’Homo Heidelbergensis. Elle émergea en Eurasie et en Afrique il y a 700,000 ans. Et ces Hominidés se comportaient d’une manière très différente des espèces ayant existé avant eux.
Les Homo Heidelbergensis étaient plus intelligents. Ils pouvaient créer des outils pour chasser. Ils inventèrent même différentes techniques de chasse qui favorisaient le travail en équipe pour terrasser de plus gros animaux.
La troublante découverte
Malgré leur intelligence supérieure, l’espèce finit, elle aussi, par disparaitre. Mais avant que le dernier ne s’éteigne, plusieurs espèces différentes s’étaient déjà séparées de la principale, il y avait de cela 390,000 ans. C’est de ces nouvelles branches que les humains modernes émergeront. Tout au long du millénaire, il fut reconnu que certaines espèces d’hominidés avaient existé au même moment.
Bien qu’il fût souvent suggéré que certains s’étaient accouplés avec des hominidés d’une autre espèce, il n’y avait pas de preuve justifiant l’hypothèse. Du moins, jusqu’à la découverte de Viviane Slon à l’Institut d’Anthropologie Évolutionniste.
L’éventualité d’un accouplement inter-espèces
On dit souvent que les membres d’espèces différentes ne peuvent pas se reproduire avec succès. Mais ce n’est guère un fait. Par exemple, de nos jours, on peut trouver des mules, qui sont le résultat d’un accouplement entre un cheval et un âne. Mais on doit aussi considérer le fait que le résultat de cet accouplement inter-espèces rend la plupart de ces mules stériles. La reproduction sexuelle a besoin que le sperme et l’œuf aient 50% de chaque chromosome
Un cheval a 64 chromosomes et un âne a 62 chromosomes. À cause de cela, la mule se retrouve avec 63 chromosomes. Ce chiffre impair signifie que son code génétique n’est pas structuré pour se reproduire.
Accouplement inter-espèces réussi
Mais comme la science l’a fait remarquer, le résultat d’un accouplement inter-espèces varie en fonction de l’ADN de l’animal. Tout d’abord, certaines espèces de primates ont le même nombre de chromosomes. Si elles se reproduisent, elles peuvent produire une progéniture en bonne santé qui pourra à son tour se reproduire.
Les chimpanzés et les bonobos sont bien connus pour se croiser. Quelques gros chats ont aussi le même nombre de chromosomes. Un exemple est le ligre, qui est le résultat entre un tigre et un lion. Les ligres sont aussi connus pour produire des petits sains.
Accouplement inter-espèces chez les hominidés
Dans le cas des premiers humains, on supposait qu’ils avaient aussi le même nombre de chromosomes. Ce qui voulait dire qu’en cas d’accouplement, la combinaison serait fructueuse et leur progéniture pourrait se reproduire.
En fait, certains experts pensent que l’Homo sapiens s’était accouplé avec l’Homo Neanderthals durant leur migration depuis l’Afrique, alors qu’ils commençaient à explorer le monde. On suppose que c’est la raison pour laquelle la plupart des Européens et des Asiatiques ont 2% d’ADN de Néandertal.
Les Dénisoviens
Il s’avéra qu’en fait l’Homo sapiens ne s’était pas seulement accouplé avec l’Homo neanderthals. Certains Homo sapiens avaient trouvé leur chemin dans une autre branche de la généalogie humaine: les Dénisoviens. Peut-être n’avez-vous jamais entendu parler d’eux, car ils n’ont été découverts qu’en 2010.
Une équipe d’experts de l’Institut Max Planck en Allemagne étudia un os de doigt et une dent qui avaient été retrouvés dans une grotte dans les Montagnes d’Altai en Sibérie. Ils découvrirent la preuve de l’existence d’une nouvelle espèce d’hominidés. Cette nouvelle espèce fut nommée l’Homme de Denisova ou Dénisovien d’après la grotte dans laquelle les fragments avaient été découverts.
Un os est redécouvert
La découverte des Dénisoviens fut une percée monumentale dans le domaine de l’histoire. Mais à part ce qui pouvait être analysé grâce à l’ADN, on ne sait que peu de choses sur eux. Alors, en 2012, une autre fouille fut entreprise dans la grotte de Denisova où avait été trouvé le premier fragment d’os.
Ce dernier se trouvait parmi les centaines de fossiles d’animaux qui avaient été exhumés dans la grotte. Cela prit quelques années pour identifier l’os comme étant humain. Ce qui n’arrive que lorsque Samantha Brown, de l’Université d’Oxford, fut chargée de cataloguer les artefacts.
L’os est d’origine humaine
Samantha Brown examina de plus près le petit morceau lorsqu’elle analysa sa teneur en protéines. C’est alors qu’elle réalisa que l’os était en fait d’origine humaine – possiblement un des premiers hommes, comme les Dénisoviens.
Après cette découverte, l’os fut envoyé à Viviane Slon, qui était une paléontologiste. Slon s’occupa immédiatement de cet hominidé mystère en analysant l’ADN contenu dans le fragment osseux. C’est à ce moment que la surprenante découverte fut faite.
Des liens maternels
Au premier abord, l’os ne semblait pas renfermer d’éléments impressionnants. C’était juste un petit bout osseux de 2 cm. On découvrit plus tard qu’il avait appartenu à une fille de 13 ans qui était morte il y a 90,000 ans. C’était durant cette période que les Dénisoviens avaient occupé les Montagnes d’Altai.
Viviane Slon analysa l’ADN de la mitochondrie de l’os. Comme on le sait, cette structure renferme uniquement l’ADN de la mère. Et ce que Vit Slon fut une surprise. L’ADN suggérait que la mère de cette jeune fille était une Néandertal.
Des liens paternels
Viviane Slon était très excitée par sa découverte, car cela voulait dire qu’elle avait présentement les yeux posés sur la preuve ultime d’accouplement inter-espèces. Pour le prouver, elle devait commencer par jeter un œil à l’ADN nucléaire, qui est transmis par le père et la mère. En cherchant cet ADN nucléaire, Slon confirma que le père de l’adolescente était un Dénisovien.
Mais ce n’était pas assez pour elle. Une trouvaille de cette envergure se devait de couvrir toutes les bases. Slon découvrit alors quelque chose de particulier dans le patrimoine génétique de la jeune fille.
L’hétérozygotie
Tout se résume à l’hétérozygotie, l’héritage de différentes formes d’un gène particulier venant de chaque parent. Les enfants qui sont le résultat d’un accouplement inter-espèces auront des niveaux très élevés d’hétérozygotie. C’était bien le cas de l’os, ce qui confirmait que cette adolescente était hybride.
Slon avait été capable d’offrir une énorme contribution à son domaine en découvrant la première génération d’une progéniture produite par l’accouplement de deux espèces différentes d’hominidés.
Le Saint-Graal de l’évolution
La découverte chanceuse de Viviane Slon a choqué bien des spécialistes dans le domaine de l’évolution. Ce qui n’était guère plus que des hypothèses sur la reproduction inter-espèces trouvaient enfin confirmation. Il y avait désormais une vraie preuve de l’existence d’une hybride de première génération.
Ils lui donnèrent le nom de Denny. La découverte était une surprise si inattendue qu’elle souleva des questions sur comment ce type d’accouplement était vraiment pour les premiers humains. Si c’était récurrent, cela voulait dire que l’évolution humaine comme nous la voyons serait remise en question.
La recherche génétique sur la reproduction inter-espèces
Découvrir Denny avait encouragé les experts à faire une recherche génétique poussée sur un petit nombre de reliques d’anciens humains. La question concernant comment ce type de reproduction se déroulait se devait d’obtenir une réponse, car cette dernière pourrait réfuter toute la thèse évolutionniste. Vingt-trois restes humains ont été étudiés jusqu’en 2018 et au moins deux spécimens étaient le résultat d’un “métissage”.
Et ce n’était qu’un minuscule échantillon. On peut alors se poser la question quant à la quantité de preuves de reproduction inter-espèces qu’on pourrait trouver dans un plus gros échantillon de restes humains.
Un cas en particulier se démarque. L’individu fut nommé Oase 1. On pense qu’Oase 1 a existé il y a 37,0000 ans. Mais, un examen plus approfondi de ses restes démontra qu’Oase 1 avait des gènes de Néandertal. Si la reproduction inter-espèces n’était pas fréquente, il y aurait eu beaucoup moins de découvertes comme celle de Denny et Oase 1. De ce fait, l’Institut Max Planck fit plus de recherches sur Denny.
Il s’avéra que son père avait non seulement de l’ADN de Dénisovien, mais aussi de Néandertal. Il était aussi le résultat d’un accouplement inter-espèces ! Les résultats apportés par Denny, son père et Oase 1 étaient révélateurs. Cela suggère que ce type de reproduction était fréquent chez les hominidés et avait probablement commencé bien avant ce que les chercheurs pensaient.
(Source : TrendsCatchers – Desiree.T)
Voilà chers(es) lectrices & lecteurs, ce sera le seul article pour aujourd’hui, mais j’ai pensé qu’il était important de revenir sur les idées reçues, entre blacks, whites, les beurs, les jaunes, etc etc, etc. Avec la science et les recherches ADN les scientifiques peuvent prouver tellement de choses sur l’évolution de l’être humain !!
Nous sommes toutes & tous issus(es) des premiers hommes et déjà à cette époque, eux avaient compris que le métissage, le mélange des races étaient la sauvegarde de l’espèce humaine !
Dommage qu’au 21ème siècle des personnages tellement obtus ne comprennent pas cela.
Comme quoi vous voyez, faut pas se fier à tout ce qui se dit, puisque la science nous prouve le contraire. Alors les racistes, les abrutis en tous genres, méditez donc là dessus.
Sur ce la bonne fin de journée à vous et aux vôtres dans la sérénité.
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Paola