Mali – Un journaliste français détenu par des terroristes.

Bonjour à toutes & tous, pour commencer cette nouvelle semaine, je vais parler de la détention d’un journaliste par des terroristes.
La dernière « preuve de vie » (publique) d’Olivier Dubois date de mars dernier, quand ses ravisseurs ont fait diffuser sur les réseaux sociaux une vidéo d’un peu plus d’une minute.
Le journaliste y déclarait : 
« A ma famille, merci pour tous vos messages radio. Tous les mois, ils sont une bouffée d’air frais et d’espoir ». 
Une bouffée dont il a été privé à peine quelques jours plus tard par la décision des autorités de Bamako de suspendre la diffusion de Radio France internationale (RFI) et France 24 dans un contexte de tension extrême avec Paris.

Le journaliste français est aux mains d’un groupe de ravisseurs islamistes depuis 500 jours.
A Paris, les autorités assurent maintenir leurs efforts pour obtenir sa libération, alors que les derniers soldats français ont quitté le territoire malien le 15 août.
Cela faisait 500 jours, ce dimanche 21 août, qu’Olivier Dubois est retenu en otage dans le désert sahélien par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance djihadiste au Sahel, liée à Al-Qaida.
Le correspondant de Libération, du Point et de Jeune Afrique au Mali a été enlevé 8 avril 2021 à Gao, dans le nord du pays, alors qu’il avait rendez-vous pour un entretien avec un responsable djihadiste.
500 jours de souffrance pour ce journaliste de 48 ans très apprécié, et de calvaire pour sa famille et ses proches.

Depuis, les relations entre les deux pays ont atteint un point de non-retour, poussant l’ancienne puissance coloniale à précipiter le retrait de ses troupes déployées sur place depuis l’offensive de janvier 2013 contre les groupes djihadistes qui contrôlaient alors la moitié nord du pays.
De quoi renforcer l’inquiétude des proches d’Olivier Dubois. « Ce retrait du Mali ne diminue en rien la mobilisation de la France pour faire libérer notre compatriote M. Olivier Dubois », a tenu à préciser l’Élysée dans un communiqué publié le 15 août.
Dans un récent entretien à Libération, la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a mis en avant une « obligation de discrétion » pour espérer parvenir à la libération d’Olivier Dubois.

De fait, c’est moins le retrait des soldats de Barkhane du territoire malien que la quasi-rupture des relations entre le pouvoir de Bamako et le gouvernement français qui inquiète.
Dans un passé récent, plusieurs otages français ont été libérés suite à l’intervention d’émissaires œuvrant à partir du Niger voisin.
Ce fut notamment le cas pour les quatre otages kidnappés à Arlit (Niger) et retenus au Mali durant plus de trois ans (entre 2010 et 2013).
Mais toute opération d’exfiltration du territoire d’un État souverain suppose a priori l’accord des autorités de ce dernier.
Le week-end dernier, l’un des ex-otages d’Arlit, Thierry Dol, est apparu, aux côtés de nombreux journalistes et de membres de la famille d’Olivier Dubois, dans un message diffusé sur les réseaux sociaux appelant à la mobilisation pour obtenir sa libération.
(Source : LaCroix)

Il est évident que si des pressions ne se font pas d’une manière ou d’une autre, ce journaliste n’est pas prêt de sortir de sa geôle, en espérant que rien de grave ne lui soit rien arrivée et qu’il soit bien traité. Essayons juste de positiver, parce qu’il faut que ces terroristes comprennent, c’est qu’un journaliste est là pour informer le monde de ce qui se passe et que qu’un crayon, un bloc de papier ou une caméra ne sont pas des Kalashs, mais qu’ils sont bien plus forts pour informer le monde !!!!
C’est tout pour le moment, en attendant, je vous souhaite lectrices & lecteurs un excellent début de semaine et une belle journée dans la positive attitude.
Prenez soin de vous et des personnes qui vous entoure.
Les images posées sur cet article ne sont pas ma propriété, ni celles du site.
Paola

A propos Paola

Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola" mon second prénom
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