Sénégal – Parlons d’Abdou Seye

Bonjour à toutes & tous
Puisque qu’hier je vous ai parlé d’une jeune lutteuse camerounaise, aujourd’hui je vais vous parler d’un autre athlète franco-sénégalais que beaucoup ont oublié !!
Il s’appelait Abdoulaye dit  » Abdou  » Seye (il est le 30 juillet 1934 à Saint-Louis et est décédé le 13 octobre 2011 à Thiès). 
Spécialiste des épreuves de sprint, il a été médaillé de bronze du 200 mètres lors des Jeux olympiques d’été de 1960

Abdoulaye Seye concourt tout d’abord sous les couleurs de la France.
Il remporte la finale du 100 mètres des Jeux méditerranéens de 1959 en 10,3 secondes, devant ses compatriotes Paul Genevay et Alain David.
Toujours en 1959, il établit un nouveau record de France du 100 mètres en 10,2 secondes à Colombes, améliorant d’un dixième de seconde l’ancienne meilleure marque nationale détenu par Jocelyn Delecour. 
Ce record sera égalé par Roger Bambuck en 1965.
Abdoulaye Seye améliore également en 1959 le record national du 200 mètres de Delecour en signant le temps de 20,8 secondes à Belgrade, puis confirmant cette performance par trois reprises en 1960.
Il améliore par ailleurs le record national du 400 m en 1959 à Cologne en 46,6 secondes.

En avril 1960, aux Jeux de l’Amitié à Antananarivo (Madagascar), il remporte le 100 mètres sous les couleurs de la Fédération du Mali devant Claude Piquemal, deuxième et Paul Genevay qui est 3ème.
L’année suivante, il devient le premier athlète français à descendre sous la barrière des 46 secondes grâce à son temps de 45,9 secondes établi en août 1960 à Londres. 
Il participe aux Jeux olympique de 1960 à Rome et devient le premier athlète d’origine sénégalaise à remporter une médaille olympique et le premier sprinteur français à décrocher une médaille olympique dans une course individuelle, en remportant la médaille de bronze de l’épreuve du 200 mètres dans le temps de 20,7 secondes, derrière l’Italien Livio Berruti et l’américain Lester Carney.  
Bien que le Sénégal ait obtenu son indépendance peu avant la tenue des Jeux, il court sous les couleurs de la France parce que le nouveau pays n’a pas encore de Comité national olympique.

Dès 1961, à la demande du premier Premier ministre sénégalais Mamadou Dia, il devient le premier entraîneur national d’athlétisme africain, il repère, détecte, forme et structure, jetant les bases du sport de haut niveau de son continent, puis devient dirigeant.
Proche de son ami d’enfance Lamine Diack, devenu président de la IAAF, il reste jusqu’à sa mort une figure du sport sénégalais.

PAMARES INTERNATIONAL :

DateCompétitionLieuRésultatÉpreuve
1959Jeux méditerranéensBeyrouth1er100 m
1960Jeux olympiquesRome3e200 m

PALMARES NATIONAL :

1956 – Championnats de France d’athlétisme : Colombes – Médaille d’or du 200 m
1959 – Championnats de France d’athlétisme : Colombes – Médaille d’or du 100 m
1959 – Championnats de France d’athlétisme : Colombes – Médaille d’or du 200 m

Voilà mes chers(es) amis(es) la belle histoire d’un athlète qui a tout donné au sport et comme je le disais hier, quand on a une passion dans le sang, on ne peut que réussir.
Ce sera donc tout pour aujourd’hui, pour le moment je vous laisse en ce début de week-end, peut-être repasserais-je demain mais comme je peaufine ma bio, j’ai pas toujours le temps de faire comme je le souhaite.
Prenez bien soin de vous et des personnes qui vous entoure.
Les images posées sur cet article ne sont pas ma propriété ni celles du site.
Paola

A propos Paola

Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola" mon second prénom
Ce contenu a été publié dans Afrique, Les Mots de Paula, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire