Bonjour à vous les internautes du monde, pour commencer ce mardi, je vais parler d’histoire.
Histoire de certains pays africains, où se sont passés des événements dont ne parlent pas les manuels scolaires.
Alors si cela vous intéresse, suivez-moi, c’est par ici 👇👇👇👇
05 juillet 1830 : Algérie – Prise d’Alger.
L’expédition d’Alger est une campagne militaire livrée de juin à juillet 1830 par la France conte la Régence d’Alger.
Les raisons de cette expédition :
Durant la Révolution française, deux négociants français, Bacri et Busnach, arrivent à nouer une relation privilégiée avec le dey d’Alger, devenant son conseil financier et bénéficient de privilèges et monopoles commerciaux qui font leur fortune.
Ils fournissent en blé les armées du Directoire vers 1795-1796, sans parvenir à s’en faire régler le prix, sauf de façon partielle sous la Restauration.
Ce conflit commercial connaît de multiples rebondissements plus ou moins dramatiques et empoisonne les relations entre la France et la Régence d’Alger pendant une trentaine d’années.
En 1801, Napoléon 1er fait la paix avec le dey Mustapha, mais la piraterie des bateaux barbaresques, surtout le long des côtes de France, Espagne et Italie, quoique déclinante, demeurait un problème en mer Méditerranée et incita Napoléon à préparer, en 1808 une expédition à Alger, au moyen de la mission secrète du colonel du génie Vincent-Yves Boutin. Les États-Unis ont mené deux guerres contre les Barbaresques de 1801 à 1805, puis en 1815, pour y mettre fin.
Alger avait été aussi bombardée par une flotte britannico-néérlandaise en 1816, puis soumise à un blocus par la Royal Navy en 1824.
David Bacri, nommé par Napoléon consul général à Alger, est décapité en 1811 par ordre du Dey d’Alger.
Cet événement est donc une première étape du conflit entre les Algériens et les Français.
Le dey Hussein ne pouvant prélever sa part majoritaire sur le produit de la transaction commerciale non réglée, convoque le consul français Pierre Deval pour essayer d’obtenir le règlement les dettes de la France.
C’est à la suite de ce conflit commercial que surviennent l’affaire du « coup d’éventail », le 30 avril 1827, la rupture des relations diplomatiques entre le Dey et la France, le blocus maritime du port d’Alger depuis le 15 juin 1827 jusqu’en 1830, puis la prise d’Alger et la conquête de l’Algérie. La solution de ce conflit, en partie créé sous le Directoire et prolongé depuis de nombreuses années, est susceptible également pour le roi Charles X, couronné en 1824, de redorer son blason, en s’illustrant par une conquête aux forts accents patriotiques.
05 juillet 1884 : Togo & Cameroun – Protectorat allemand sur le Togo et sur le Cameroun.
L’histoire du Togo est marquée par la présence des Portugais sur la côte au XVème siècle, avec l’installation d’un comptoir à Saint Georges de la Mine (Elmina), colonie allemande dès 1884, le Togo est partagé après la première guerre mondiale en deux parties :
une partie se trouve ainsi, en 1922, placée sous mandat de la France, tandis que l’autre, placée sous tutelle de la Grande Bretagne, est rattachée à l’ancienne colonie britannique de la Gold-Coast (1821-1957), devenue indépendante en 1957, sous le nom de Ghana, en référence à l’ancien Empire du Ghana (350-1250, approximativement).
Le territoire du Togo français gagne son indépendance en 1960.
En 1883, le chancelier allemand Bismarck décide d’imposer un protectorat sur le Togo.
L’empire allemand est bien décidé à tirer profit de l’action des missionnaires protestants de la mission de Brême, tout cela en dépit de nombreux togolais tués.
En 1884, l’explorateur allemand Gustav Nachtigal signe un « traité de protectorat » le 05 juillet 1884 sur la plage de Baguida, avec le chef du lac Togo Mlapa III de Togoville, représentant l’autorité religieuse du Togo, qui donna son nom au pays.
Le Cameroun allemand ou Kamerun est une colonie allemande d’Afrique occidentale allemande de 1884 à 1916.
La première installation allemande dans la région remonte à la fondation d’un système postal de Douala en 1868, par la compagnie maritime C.Woermann de Hambourg.
Le protectorat allemand sur cette zone est institué lors du partage de l’Afrique par l’explorateur et impérialiste allemand Gustav Nachtigal.
Woermann ouvre une première factorerie à Douala en 1868, puis la compagnie hambourgeoise Jantzen & Thormählen s’installe sur la côte en 1875.
Woermann fonde une ligne de vapeurs commerciaux qui dessert les différents ports de la côte à Hambourg, puis les Britanniques viennent concurrencer les compagnies allemandes en installant des maisons de commerce.
Par la suite, le docteur Gustav Nachtigal, jusqu’alors consul impérial à Tunis, est nommé par Bismarck commissaire impérial pour la côte occidentale africaine, le 19 mars 1884.
Il a pour mission de défendre les intérêts commerciaux allemands, face aux autres puissances coloniales, en particulier la France et la Grande Bretagne, et d’établir des protectorats.
La partie côtière entre le delta du Niger et le Gabon, ainsi que l’île de Fernando Poo (appartenant à l’Espagne dans le golfe du Biafra, font partie de sa zone de mission.
Nachtigal hisse le drapeau allemand à Lomé et Bagida, les 05 & 06 juillet 1884 et fait ensuite son entrée à Douala le 10 juillet 1884 à bord de la SMS Möwe, alors que la canonnière britannique Goshawk est à proximité.
Un traité de protectorat est négocié avec les chefs de tribus Ndumb’a Lobe chef des Doualas et Ngand’a Kwa, les 11 et 12 juillet suivants. Ironie du sort, le drapeau allemand est hissé le 14 juillet (date anniversaire de la révolution française) sur le nouveau protectorat.
05 juillet 1962 : Algérie – Massacre d’Oran, quelques heures avant la proclamation officielle de l’indépendance de l’Algérie.
Le massacre d’Oran ou massacre du , se déroule à Oran en Algérie, le jour indiqué, trois mois et demi après la signature des accords d’Évian mettant fin à la guerre d’Algérie, deux jours après la reconnaissance officielle de l’indépendance, et quelques heures avant sa proclamation.
Le jour du transfert officiel de la souveraineté entre le gouvernement français et le Gouvernement provisoire de la République algérienne, une fusillade (dont l’origine est inconnue) provoque panique et confusion à la place d’Armes, lieu de manifestations populaires fêtant l’indépendance. Si l’on ignore qui prend l’initiative du massacre, les témoignages font état de la présence d’éléments de l’Armée de libération nationale algérienne (en violation des accords d’Évian), d’auxiliaires temporaires occasionnels et de civils algériens, commettant des exactions à l’encontre de pieds-noirs et d’Algériens pro-français. Les forces armées françaises tardent plusieurs heures avant de s’interposer.
Les estimations du nombre de victimes du massacre sont incertaines et vont de 95 tués (dont 20 pieds-noirs et 75 musulmans) à près de 700 Européens morts et disparus et une centaine de musulmans morts et disparus. Des chiffres encore plus élevés sont parfois avancés.
Après soixante ans d’occultation par les pouvoirs publics, le chef de l’État Emmanuel Macron déclare le 26 janvier 2022 devant des associations de rapatriés que le « massacre du 5 juillet 1962 » à Oran, qui toucha « des centaines d’Européens, essentiellement des Français », doit être « reconnu ». Aurait-il dit la même chose s’il n’y avait pas eu de français tués ?
Là est la question !!
05 juillet 1980 : Mauritanie – Abolition de l’esclavage.
L’esclavage en Mauritanie concernerait environ 90 000 personnes soit 2.1 % de la population en 2018 (estimation des ONG sans études).
Cependant, les autorités tentent officiellement d’éradiquer ce phénomène.
La Rapporteuse spéciale de l’ONU sur les formes contemporaines de l’esclavage Urmila Bhoola a salué le 21 août 2015 les mesures adoptées par le gouvernement mauritanien pour éradiquer toutes les formes d’esclavage dans le pays.
En effet la nouvelle loi rectifie et endurcit les peines de 2007 incriminant l’esclavage mais qui n’avait pu être appliquée en raison du coup d’Etat de 2008.
Néanmoins, la veille, le 20 août 2015, Biram Dah Abeid, figure emblématique de la lutte contre l’esclavage moderne, était condamné en appel à 2 ans d’emprisonnement
La Constitution de la Mauritanie de 1961 proclame l’égalité entre les citoyens mais ne mentionne pas l’esclavage.
En 1980, le Comité militaire de salut national présidé par Mahomed Khouna Ould Haidalla fait adopter la charia, les textes juridiques fondamentaux sont révisés par les jurisconsultes pour être mis en conformité et il en résulte entre autres l’ordonnance no 081-234 du 9 novembre 1981 abolissant officiellement l’esclavage, après une enquête, « le gouvernement estime que l’esclavage en tant qu’institution n’existait plus en Mauritanie et que seules subsistaient certaines de ses séquelles au niveau des mentalités ».
Malgré ces abolitions et les estimations officielles, sociologues, historiens et associations des droits de l’homme considèrent que l’esclavage héréditaire persiste au sein de la société mauritanienne : privation de libertés dès la naissance, maltraitances, et trafics d’êtres humains.
Le 25 mars 2007, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi est élu président de la République lors des premières élections libres depuis l’indépendance
Il fait adopter par le parlement la loi no 2007–048 du 3 septembre 2007 portant incrimination de l’esclavage et réprimant les pratiques esclavagistes, son article 4 prévoit que « Quiconque réduit autrui en esclavage ou incite à aliéner sa liberté ou sa dignité ou celle d’une personne à sa charge ou sous sa tutelle, pour être réduite en esclave, est puni d’une peine d’emprisonnement de cinq à dix ans et d’une amende de cinq cent mille à un million d’Ouguiyas », la loi punit aussi les fonctionnaires et juges ne portant pas assistance aux esclaves, l’apologie de l’esclavage, les complicités et les récidives
Le coup d’Etat d’août 2008 met fin à l’expérience démocratique.
Malgré l’inscription dans la révision de 2012 de la Constitution, les dispositions de la loi de 2007, ne sont plus appliquées et en 2014, plusieurs militants antiesclavagistes sont arrêtés
Un rapport de l’ONG Walk Free sorti en 2014 sur toutes les formes de l’exploitation humaine a classé la Mauritanie à la tête des pays où il y a un taux des plus élevés avec environ 4 % de la population en 2014.
Le parlement mauritanien a adopté le 13 août 2015 une nouvelle loi contre l’esclavage qui le considère comme un crime contre l’humanité et incriminant ses pratiques avec des peines de 10 à 20 ans.
Malgré son abolition par trois fois, en 1905, en 1981 et en 2007, l’esclavage persiste en Mauritanie et les militants anti-esclavagistes sont toujours poursuivis et arrêtés.
L’envoi de jeunes Mauritaniennes pauvres vers l’Arabie saoudite où elles sont exploitées, et parfois tuées, est considéré comme une forme d’esclavage.
05 juillet 2006 : Algérie – Inauguration du nouveau terminal de l’aéroport d’Alger. Il remplace l’ancien terminal international.
L’aéroport international d’Alger-Houari-Boumédiène, anciennement aéroport d’Alger-Maison Blanche, communément appelé « Alger-Houari-Boumédiène« , est un aéroport algérien, situé sur la commune de Dar El Beïda à 16 km à l’est d’Alger.
Premier aéroport algérien par son importance, il est désigné troisième meilleur aéroport d’Afrique en 2015, classement déterminé par un vote des voyageurs et basé sur l’expérience globale dans l’aéroport.
Sa capacité est de 22 millions de passagers par an, ce qui en fait le premier aéroport africain en termes de capacité devant celui de Johannesboug (21 millions de passagers par an).
En revanche, en termes de trafic, il ne pointe qu’en 8e position.
L’aéroport a accueilli en 2018 plus de 7 millions de passagers et plus de 350 000 tonnes de fret. L’aéroport d’Alger est desservi par plus de 25 compagnies aériennes.
Le premier aéroport est créé en 1924 pour des activités militaires et de loisirs et connu sous le nom de base aérienne 149 Maison Blanche, l’aérodrome de Maison Blanche commence à se développer et se tourner vers l’aviation civile en 1940.
l’aéroport était utilisé en 1943 par le Commandement du transport aérien de l’United States Air Force. Il devient Aéroport d’Alger-Dar El Beïda en 1962, puis prend le nom de Houari Boumédiène le 5 janvier 1980
Le 26 août 1992, l’ancien terminal international a été visé par un attentat qui a coûté la vie à neuf personnes.
C’est sur le tarmac de l’aéroport d’Alger que débuta le 24 décembre 1994 la prise d’otages du vol 8969 Air France. À la suite de cette prise d’otage, la compagnie Air France décide l’arrêt de tous ses vols vers l’Algérie. Les vols de la compagnie Air France ont repris en 2003.
En 2006, la nouvelle aérogare d’une capacité de six millions de passagers est inaugurée. L’aéroport d’Alger a été classé meilleur aéroport africain en 2011.
Le 29 avril 2019, une nouvelle aérogare d’une capacité de 10 millions de passagers est entrée en service. Cette aérogare a été réalisée par le groupe chinois China State Construction Engineering (CSCEC). Une desserte par train de la gare de l’Agha vers l’aéroport, via Bab Ezzouar est inaugurée le même jour par la SNTF
Voilà mes chers(es) amis(es) toutes les histoires africaines que les enfants d’ici et de là-bas n’apprennent pas à l’école. Je vous abandonne pour aujourd’hui, je repasserais demain, en attendant, je vous souhaite à toutes & tous un excellent mardi, remplit de joie et de choses positives. Prenez soin de vous.
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Paola