Je vais terminer cette journée par une information qui a son importance pour notre climat mais pour toute la population mondiale, nous sommes donc tous concernés.
A l’heure de la COP26
L’Allemagne prépare sa sortie du nucléaire pour 2022.
La France entend décarboner son économie d’ici 2030.
La Chine s’engage à atteindre la neutralité carbone en 2060, alors qu’actuellement depuis la mi-octobre, la production quotidienne de charbon dépasse les 11,5 millions de tonnes, .
Tandis que la COP26 s’est ouverte dimanche 31 octobre 2021, les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre de la planète nous noient de promesses, encore loin d’être tenues.
Néanmoins, il y a un pays situé à la pointe ouest de l’Afrique qui a su tenir ses engagements.
La Gambie est en effet le seul État dans les clous de l’Accord de Paris sur le climat, a révélé en septembre un rapport du Climate Action Tracker. Mais pour pouvoir continuer, encore faut-il que la Gambie puisse financer ses ambitions.
Plus précisément, c’est le seul, parmi les 36 pays analysés par cet organisme, à avoir mis en route des politiques climatiques suffisantes pour baisser drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre. Le seul aussi, à ne pas dépasser le cap de la barre des +2° voire + 1.5° d’ici la fin du siècle. C’était l’orientation demandée aux 197 États signataires de l’Accord de Paris sur le climat, lors de la COP21 de 2015.
Les pays qui étaient présents à la COP21, ont a nouveau renouvelé leurs volontés en écrivant leurs promesses pour 2030, date à laquelle les émissions de gaz à effet de serre seraient réduites de 50%. Alors on se demande comment ces pays qui ne l’ont pas respecté une première fois le feront une deuxième.
C’est pourquoi Climate Action Tracker a décidé de vérifier le niveau des promesses non tenues. Deux organismes à but non lucratif, le Climate Analytics et le NewClimate Institute, ont analysé les réels engagements de ces 36 États, parmi les plus gros émetteurs, pour établir un classement. La médaille d’or des politiques climatiques “suffisantes” revient donc à la Gambie. Sur le podium, on trouve aussi d’autres pays africains comme le Maroc ou le Nigéria dont les mesures sont jugées “presque suffisantes”.
Un seul pays d’Europe rejoint ce groupe de bons élèves : la Grande-Bretagne. Quant à l’Union européenne, son engagement est noté “largement insuffisant”.
Depuis l’Accord de Paris, le plus petit pays de l’Afrique continentale n’a pas chômé.
Le gouvernement de la Gambie a lancé en 2018 un plan de restauration de 10.000 hectares de forêts, de mangroves et de savane ainsi qu’un projet solaire à grande échelle prévu pour 2024. Des systèmes tournant à l’énergie solaire dans 1100 écoles publiques et établissements de santé vont être déployés.
La Gambie est plus que motivée pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES). Pourtant, le pays n’en émet pratiquement pas. L’Afrique de l’Ouest, qui abrite 5% de la population mondiale, rejette seulement seulement 1.8% des GES de la planète. Peu d’émissions et beaucoup de propositions pour les juguler : c’est paradoxal.
Mais je pense que la Gambie s’inquiète pour son avenir. Des mesures drastiques se sont imposées à la Gambie qui est déjà touchée par les conséquences du changement climatique.
Il y a une dix ans la Gambie a connu un épisode de sécheresse dévastateur. Il a eu de mauvaises récoltes, de pertes de bétail, et les prix alimentaires ont flambé. La Gambie et l’Afrique de l’Ouest sont des régions les plus vulnérables au changement climatique.
Mais il est évident que si tous les autres pays présents ne se bougent pas et ne s’engagent pas (hormis les promesses), cela pénalisera des pays comme la Gambie.
Quand on sait que le Président Français et UE ont encore une fois fait reculer l’interdiction du glyphosate dans les cultures alors que le Luxembourg l’a interdit depuis le 01/01/2021, qu’encore une fois ils veulent rafistoler les vieilles centrales nucléaires (la France compte 18 centrales nucléaires en exploitation DONT CERTAINES SONT VETUSTES pour un total de 56 réacteurs nucléaires) au lieu de faire émerger l’énergie solaire, et encore une fois ne font rien pour interdire la déforestation outrancière et tant d’autres choses. La déforestation fait des ravages. Or moins de forêt signifie moins de carbone capturé dans l’atmosphère. Sans compter que la déforestation augmente aussi les émissions des forêts, qui rejettent du carbone lorsque le bois est brûlé par exemple !! Je me demande parfois dans quel monde vis t’on, et en y réfléchissant bien je me dis que l’on vit dans un monde où seuls les profits et l’argent règne !!
Sur ce je vous souhaite à toutes & tous une agréable soirée remplie de sérénité.
Les images posées sur cet article ne sont pas ma propriété ni celles du site.
Paola