Bonjour à toutes & tous, je vais commencer ce week-end par une nouvelle parue dans le journal « Le Monde » hier et j’ai tellement été choqué que je n’ai pu que le partager tellement j’ai été écœuré du comportement de certains humains même si cela concerne l’Asie.
Des personnes ont été exécuté en publique car elles étaient accusées de complicité dans le meurtre d’un dirigeant houthiste, tué en 2018 par une frappe aérienne saoudienne.
Les mains entravées, empoigné par un soldat et maintenu de force debout alors qu’il ne pouvait plus marcher après avoir été torturé, Abdelaziz Al-Assouad, 17 ans selon ses proches, a dû assister à l’exécution de ses compagnons d’infortune. Puis lui aussi a été plaqué au sol et tué de plusieurs balles tirées dans le dos au milieu des clameurs d’une foule de militaires et de dignitaires rassemblés pour l’occasion.
Qualifiée de « samedi sanglant » par les organisations de défense des droits humains au Yémen, l’exécution publique de neuf personnes, le 18 septembre à Sanaa, la capitale du pays, a précédé de trois jours le septième anniversaire de la prise de la ville par les rebelles houthistes, le 21 septembre 2014. Il s’agit de la plus importante exécution publique depuis leur arrivée au pouvoir. Les houthistes – proches de l’Iran –, les forces loyales au gouvernement – soutenues par une coalition militaire menée par l’Arabie saoudite – et plusieurs factions régionales se livrent depuis lors une guerre qui a fait des dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés, selon les Nations unies. On estime que 22 millions de Yéménites ont actuellement besoin de l’aide humanitaire pour survivre.
Aveux extorqués
Les neuf suppliciés avaient été arrêtés en novembre 2018. Ils étaient accusés par les autorités houthistes d’espionnage et de complicité dans le meurtre, cette même année, d’un haut responsable dans une frappe aérienne de la coalition menée par l’Arabie saoudite à Hodeïda, le premier port du Yémen, sous contrôle houthiste et soumis, à cette époque, à d’intenses bombardements. La mort de Saleh Al-Samad, chef du conseil politique suprême des rebelles, avait porté un coup dur au mouvement.
Un dixième accusé, âgé de 23 ans, est mort, le 7 août 2019, sous la torture. Tous ont assuré lors de leur procès que leurs aveux avaient été extorqués par leurs interrogateurs. « Il y a de nombreux éléments qui tendent à prouver leur innocence, mais la procédure judiciaire et le jugement se sont basés sur les déclarations que les prisonniers ont prononcées sous les coups et la torture », dénonce l’avocat Abdelmadjid Sabra, l’un des membres de la défense. Celui-ci dit avoir été surpris, l’avant-veille de leur exécution, par un appel téléphonique du procureur, lui demandant que les proches des accusés soient informés qu’ils avaient une dernière chance de leur rendre visite, au tribunal, avant leur exécution. « Les tribunaux [de première instance et d’appel] n’ont à aucun moment écouté les accusés ni permis à leurs avocats de les défendre. Ces décisions judiciaires sont des ordres de tuer. Et leur application relève du meurtre prémédité », ajoute l’avocat.
(Source : Le monde – Par Madjid Zerrouky)
Alors je sais qu’il reste encore un tiers de cet article à lire, mais je n’ai pu aller plus loin et je me demande quand est-ce que toute cette violence va s’arrêter, quand tous ces crimes vont cesser. D’après ce que le comprend, c’est une mascarade de procès qui a été construit, une enquête faite à charge qui a conduit à la mort de ces jeunes gens.
Il est évident qu’en torturant des personnes, ont peut leur faire avouer n’importe quoi, surtout si les dites personnes ne sont pas des « agents surentraînés » !
Franchement comment un gouvernement qui se dit « évolué, moderne etc » peut traiter des êtres humains de la sorte, mais moi je pense que la violence n’arrange rien.
Si certains sont devenus fatalistes, d’autres un jour se lèveront pour défendre leurs droits, surtout celui de la dignité humaine.
Sur ce je vous laisse, je vous retrouverais plus tard dans la journée et je vous souhaite à vous et aux vôtres un excellent week-end remplit de joie et de paix.
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Paola