Dans la plupart des pays africains, la vie est souvent rythmée sur les coupures de courant électrique, et bien entendu cela ne favorise en rien une journée, qu’elle soit de travail ou domestique. De plus toutes ces coupures d’électricité endommage le matériel des usagers et à cause de cette crise énergétique cela favorise un fructueux business de générateurs, proposés entre 400 et plusieurs milliers d’euros selon leurs performances, car ce sont des quartiers entiers voire des villes entières qui sont plongées dans le noir, et cette situation dure depuis des années ! Il faut quand même savoir dans un premier temps que les installations électriques sont plus que vétustes et dangereuses à l’usage.
Dans un deuxième temps, les sociétés d’électricité comme celle de l’eau courante d’ailleurs revendent à bon prix aux pays voisins, faisant ainsi d’une pierre deux coups, d’où tous les délestages.
Empocher de l’argent des pays où ils revendent et les usagers du dit pays qui eux sont coupé pour des durées pouvant aller de quelques heures à quelques jours.
Ce n’est qu’après la Deuxième Guerre mondiale que du Sud, comme partout ailleurs en Afrique. En fait, entre 1960 et 1975, quelle que soit la source énergétique, ESCOM unifia entièrement le réseau électrique du territoire, sur plus de 3 000 km de Cabora Bassa à Cape Town, Deux nouvelles centrales sont en construction à Misrata (ouest) et Tripoli par un consortium germano-turc. D’une capacité de 1 300 MW, elles entreront en service au premier trimestre de 2022. Une troisième suivra à Tobrouk, à l’extrême est du pays. Comme je l’ai cité plus haut, la crise énergétique favorise un fructueux business de générateurs, proposés autour de 400 euros pour les appareils les plus sommaires et plusieurs milliers d’euros pour les plus fiables, mais bien entendu la plupart des africains ne peuvent se payer de tels appareils. Alors partout c’est plutôt la débrouille.
Néanmoins, les premiers développements de systèmes électriques sont apparus en Afrique du Sud, où un prototype de lampe à arc est présenté en 1860 ; le premier système télégraphique électrique est inauguré la même année entre Le Cap et Simon’s Town. En 1881, la gare du Cap est illuminée par l’électricité, ainsi que le Parlement colonial du Cap en 1882, année où Kimberley devient la première ville africaine à éclairer ses rues à l’électricité, alors que Londres est encore éclairée par des becs de gaz. La première centrale électrique est inaugurée en 1891, la première centrale hydroélectrique en 1892 et le premier trolleybus en 1896. En 1923 est fondée l’Electricity Supply Commission (ESCOM), chargée d’électrifier des lignes de chemin de fer et de tramways ; pour les alimenter elle construit des centrales hydroélectriques ; c’est l’ancêtre de l’entreprise nationale Eskom alors la question est : « Pourquoi cette débâcle énergétique »?
L’accès à l’électricité en Afrique est pourtant un enjeu déterminant pour le continent. La consommation d’électricité par habitant de l’Afrique est seulement à 17,4 % de la moyenne mondiale en 2018. La production d’électricité en Afrique repose surtout sur les combustibles fossiles : en 2018, 39,8 % de l’électricité est issue du gaz, 31 % du charbon, 7,9 % du pétrole, 1,4 % du nucléaire, 16,2 % de l’hydraulique et 3,4 % des autres énergies renouvelables. Les ressources sont considérables, mais encore peu exploitées, du fait de la difficulté à réunir les financements nécessaires, surtout quand certains s’en foutent plein les poches au détriment des populations !!
Voilà chers(es) amis(es) ce sera tout pour aujourd’hui, dernier jour du mois, en attendant je vous souhaite à toutes & tous une excellente fin de journée ainsi qu’une douce soirée.
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Paola