Au Congo Brazzaville l’insurrection bouillonne, dans les chaumières les palabres vont bon train et le gouvernement est sur la sellette ! Et comme le dit l’écrivain Alain Mabanckou, « La durée d’une dictature dépend de l’ampleur de notre silence » Comme quoi certaines personnes voient se qui se passe !
En effet le 10 mai dernier ce jeune homme écrivait une lettre ouverte à François Hollande pour l’informer de la situation. Ce professeur invité au Collège de France a dénoncé les élections truquées, les arrestations arbitraires et les violences en tous genres faites sur les opposants au régime par le régime de Denis Sassou Nguesso au pouvoir depuis 32 ans ! Il pointe alors le silence de la France .
C’est dans une lettre adressé par un jeune congolais de 19 ans que Alain Mabanckou s’est décidé à agir sachant qu’il en reçoit des centaines et des centaines par jour mais celle-ci l’à plus touché que les autres car ce jeune homme lui disait : » Vous ne pouvez pas rester dans votre confort, dans les applaudissements qu’on vous fait en Europe alors que nous autres au Congo, nous sommes en train de mourir à cause du silence des gens » !!!
En effet ce jeune homme soulignait le silence de tous les intellectuels du Congo qui est pourtant une terre d’écrivains dont on peut noté les noms de Emmanuel Dongala, Maxime N’Debeka et bien d’autres non cités ici, mais le silence de toutes ces personnalités sur les exactions du Congo a fait bouger un homme de coeur !
Cette lettre est puissante et à fait débat que ce soit à Djibouti, au Congo ou dans d’autres dictatures africaines, il s’agit avant tout pour les intellectuels de ces pays de contrecarrer la position des régimes en place car ces dictateurs veulent éradiquer la façon de penser des africains. Je pense que museler est peuple est une mauvaise chose et le jour où le peuple se réveille cela fait mal. Alain Mabanckou l’a bien compris et c’est sur le sol français qu’il a pu et su dénoncer la dictature du Congo Brazzaville, alors je dis « Chapeau Monsieur », espérons que beaucoup d’autres suivront votre exemple. La liberté a toujours un prix à payer. Jeanne