Pour terminer cette journée, cette fin d’après midi, je vais parler de cet esclavage moderne fon personne ne parle ou personne ne dénonce. Il s’agit de l’esclavage pratiqué par les soninkés.
L’esclavage est un phénomène courant au Sahel et se traduit souvent par la domination d’un groupe ethnique par un autre. Il concernerait actuellement au moins 300,000 personnes.
Les ethnies Soninkés, Malinkés ou Peuls sont divisées en castes : les « nobles », les artisans, les griots et les « esclaves », ou encore les « descendants d’esclaves.
L’esclavage au Mali existait avant la conquête arabe. Chez les soninkés, ce pourrait être la conséquence d’un système de castes antérieur aux contacts entre l’Afrique de l’Ouest et le monde arabo-musulman.
Il faut savoir que ceux qui naissent dans la noblesse sont nobles de générations en générations et ceux qui naissent esclaves sont également esclaves de générations en générations également.
Il n’existe pas non plus de mariages entre castes. Ce n’est pas autorisé.
Actuellement au 21ème siècle, cette forme d’esclavage a toujours cours, ces esclaves sont soumis à des ordres drastiques, même lors des assemblées de village, ils n’ont aucun droit à la parole, ni à donner leur point de vue, ou leurs opinions et ceux qui se rebellent se voient battus, molestés sur la place publique.
Plusieurs déjà se sont rebellés il y a longtemps, comme Soumaoro Kanté qui était un roi mandingue africain ayant régné au XIIIᵉ siècle dans le Royaume de Sosso, dans la région de Koulikoro.
De son vrai nom Bandiougou DIARISSO, il fut celui qui fonda l’empire du Mali par une politique d’industrialisation.
Dans l’épopée de Soundiata, dérivée de la vie réelle de Soundiata Keïta, il est le principal adversaire de ce dernier et il apparaît comme un roi sorcier doté de puissants pouvoirs. En réalité Soumaworo Kanta, roi du Sosso, tenta de soulever les Malinkés contre la traite esclavagiste pratiquée par les Soninkés et les Maures, mais échoua d’une part ; Soundiata Keita, après avoir défait le même Soumaworo à Kirina en 1235, fit adopter la “Charte de Kurukanfuga”, dont une clause interdisait l’esclavage.
Dans la région de Kayes, entre 1895 et 1935, des esclaves fondèrent des villages à la suite de révoltes contre les nobles.
Plusieurs organisations luttent actuellement contre l’esclavage :
– Le Rassemblement malien pour la fraternité et le progrès (RMFP), dont le slogan est Gambana (Tous égaux)
– L’organisation Temedt
Toutefois, les pro-esclavagistes parviennent à maintenir un statu quo grâce à leur assise financière et les droits fonciers coutumiers des villages.
Néanmoins plusieurs manifestations ont eu lieu à Paris contre l’esclavage dont celle de novembre 2018 ou en Mauritanie en décembre 2019
Pourtant l’esclavage a été interdit par la déclaration universelle des droits de l’homme en 1948 L’esclavage fut officiellement interdit au Mali en 1905 par l’administration coloniale française mais malgré la proclamation de l’indépendance du Mali, les soninkés continue de traiter les autres maliens comme leurs esclaves et ce statut est devenu coutumier sans que personne du gouvernement ne dise quoi que ce soit !! Mais les soninkés sont installés au Mali, en Gambie, au Sénégal, en Mauritanie, en Guinée C0onakry et en Guinée Bissau.
L’esclavage est un crime contre l’humanité et tous les gouvernements de ces pays et ceux qui les cautionnent doivent être dénoncés et trainés en justice afin que s’arrêtent une bonne foi pour toutes l’esclavage. Vive les hommes libres.
Sur ces mots je vous souhaite à toutes & tous une très bonne fin de journée ainsi qu’une douce soirée entourés(es) des personnes que vous aimez.
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Paola