Le nom de Ramadan provient de la racine arabe « ar-ramad », qui signifie « chaleur accablante ». En l’an 610, l’ange Gabriel serait apparu au prophète Mahomet et lui aurait révélé le Coran, le livre sacré islamique. Les musulmans jeûnent ainsi au cours de ce mois pour commémorer la révélation du Coran.
Le jeûne du mois de Ramadan constitue l’un des cinq piliers de l’islam.
Au cours de ce mois, les musulmans ayant l’âge requis selon les courants de l’islam ne doivent pas manger, boire, fumer, ni entretenir de rapport sexuel de l’aube au coucher du soleil.
Le Ramadan est considéré comme le « mois de la charité » et en général il s’achève par une aumône, la zakât al-fitr10.
Le Ramadan est aussi le mois au cours duquel sont commémorés de nombreux évènements importants.
Au cours du Ramadan il existe la Laylat al-Qadr (Nuit du Destin), considérée comme la nuit la plus sainte de l’année, c’est une commémoration observée au cours de l’un des dix derniers jours impairs du mois.
C’est donc au cours de cette nuit que le Coran en l’an 610 aurait été révélé au prophète Mahomet par l’archange Gabriel.
Sur la base du Coran, pour les musulmans cette nuit est « meilleure que mille mois » de prières, de bonnes actions et d’invocation.
Prier tout au long de cette nuit est ainsi autant récompensé que prier durant mille mois ; de nombreux musulmans passent donc une partie (ou toute la nuit pour certains) à prier ou lire le Coran.
L’origine syriaque de certains termes utilisés dans la sourate 97 parlant de la Nuit du Destin permet d’y reconnaître un texte « shahr » signifiant « vigile nocturne » issu du domaine de la liturgie syriaque de Noël. Cette sourate d’après certains évoquerait donc la descente de Jésus avant d’avoir été réinterprétée en descente du Coran. Ce qui serait logique puisque les « rois mages » se serait mis en route pour aller voir Jésus et d’après certaines constatations, ils seraient arrivés au moment de la transhumance, c’est à dire au printemps qui correspond avec la fin du Ramadan.
Malheureusement si le Ramadan est un temps particulier de dévotion, il s’agit aussi d’un temps à forte dimension communautaire accompagné par beaucoup d’excès. En effet, la rupture du jeûne est une occasion de festivité, ce qui augmente les dépenses alimentaires des ménages égyptiens de 50 à 100 % , de 30 % pour les ménages en France, tandis que l’essentiel de la nourriture achetée est jetée sans être consommée, au lieu de la distribuer à des personnes dans le besoin, ce qui serait logique puisque c’est un geste de compassion et d’amour envers les plus pauvres.
A croire que pour certains, que le sens du partage se termine le jour de la fin du Ramadan et c’est franchement dommage. De plus, ce mois peut s’accompagner d’un marketing particulier, et très souvent, cette surconsommation s’accompagne d’une augmentation des maladies cardio-vasculaires et du système digestif, d’infarctus ou d’AVC.
Personnellement je pense que lorsque l’on jeûne toute une journée, le repas doit être un repas frugal composé d’aliments simples et peu abondant, même si la rupture du jeune se fait avec un verre de lait et des dattes, pour moi il n’est pas question de s’empiffrer toute une nuit pour rattraper le temps perdu !!.
Être un croyant et quel que soit la religion, c’est avant tout savoir se pencher sur les autres, faire son introspection, et si il y a quelques années j’ai pu faire le Ramadan, parce que tous les amis qui travaillaient avec moi étaient musulmans, surtout par respect pour eux, car je ne me voyais pas manger devant eux dans la journée, et cette année là j’ai vraiment souffert de la soif, vu que nous étions en saison estivale avec plus de 40°, mais je doute fort que certains musulmans m’accompagneraient dans cette démarche pendant le Carême Chrétien qui dure lui 40 jours.
C’est sur ces paroles à méditer que je vous laisse, je vous retrouve plus tard, en attendant, bel après midi à toutes & tous.
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Paola