Bonjour à toutes & tous, aujourd’hui nous allons discuter du « Devoir de Mémoire »!!!
Aucun peuple n’a le droit d’ignorer son histoire, car un peuple sans histoire est un peuple sans âme, aime à nous le rappeler le confrère Alain Foka.
Ainsi il faut savoir qu’il y a exactement 35 ans de cela, que des compatriotes prirent en otage Yaoundé pendant 36 bonnes heures avant qu’ Ebolowa et Koutaba ne viennent remettre de l’ordre sous la direction des incontournables gals Pierre Semengué, Mpaye, et autres Ebogo Nganso déjà partis.
Parmi les putschistes nous avions des noms comme celui qui passa leur discours, Issa Adoum et leur colonel Ibrahim Saleh, sans oublier le capitaine Guérandi.
Allez savoir maintenant comment en 36 h, ils n’ont pas pu renverser la situation, alors que souvent un coup d’État se joue en à peine 2 h d’opérations, mais 36 h de pouvoir, c’est comprendre simplement leur amateurisme.
Un 35eme anniversaire jour pour jour qui toutefois permet aux plus jeunes, à la B.A.S et au C.O.D.E de réaliser qu’avant Boko Haram from 2014, ou le NO/SO depuis 2016, et bien nous avions déjà connu le shaw et c’était bien à Yaoundé siège de nos institutions et non à Mbengué.
Un vibrant Hommage et Respect aux forces restées loyalistes à cette époque. La patrie ou rien.
Pour rappel, la tentative de coup d’État du au Cameroun a eu lieu dans la nuit du 5 au 6 avril 1984, principalement à Yaoundé. Elle a été commanditée par la garde présidentielle, regroupé dans le mouvement « J’ose », regroupé au sein d’un « conseil militaire supérieur ».
La mutinerie, supposée dirigée par le colonel nordiste Ibrahim Saleh, l’un des responsables de la garde républicaine sous Ahidjo, serait due à une décision prise par Paul Biya de muter de ce corps tous les cadres originaires des régions nord du Cameroun, quand au rôle supposé d’Ahidjo il affirmera que si les auteurs avaient son soutien, ils auraient renversé le régime de Paul Biya.
Dans les jours suivant, les autorités entreprennent une série d’arrestations, de jugement et d’exécutions.
Durant la purge, des officiers originaires du nord Cameroun sont arrêtés et traduits en justice et des dizaines de ces officiers sont exécutés à Mbalmayo et Ebolowa souvent dans des simulacres de procès.
C’est pourquoi chers(es) amis(es) nous avons toutes & tous un devoir de mémoire envers tous ces militaires qui aurait donné et ont donné leurs vies pour le Cameroun.
La bonne journée chez vous.
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Kap