Bonjour les internautes du monde, nous allons commencer la journée en publiant un article paru dans le journal « Ouest France ». La réapparition d’Ebola en Guinée a été constatée à la suite de plusieurs décès fin janvier. Depuis, autorités et acteurs internationaux se mobilisent pour stopper les possibles contagions. Selon trois études indépendantes, la nouvelle épidémie pourrait même avoir été déclenchée par une souche de virus de l’épidémie précédente.
Ebola sévit de nouveau en Guinée. Depuis fin janvier, au moins 18 personnes ont été infectées par le virus et 9 en sont mortes dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Une résurgence qui évoque de tristes souvenirs : entre 2013 et 2016, la pire épidémie d’Ebola a fait plus de 11 300 morts, pour quelque 28 600 cas recensés à plus de 99 % en Guinée, Liberia et Sierra Leone. Un bilan vraisemblablement sous-évalué, indique l’OMS (Organisation mondiale de la santé).
Selon la revue Science, relayant trois études indépendantes, le virus à l’origine de la nouvelle épidémie diffère à peine de la souche observée il y a 5 à 6 ans, suggérant ainsi que le virus était en sommeil chez un survivant de l’épidémie pendant tout ce temps.
« Effrayant et nouveau »
Les scientifiques savaient déjà que ce virus pouvait persister longtemps dans le corps humain : en 2016, une résurgence du virus en Guinée était due à un homme ayant gardé le virus en lui plus de 500 jours après son infection.
« Mais l’apparition d’une nouvelle épidémie à partir d’une infection latente 5 ans après la fin d’une épidémie est effrayante et nouvelle », déclare Eric Delaporte, professeur en maladies infectieuses et tropicales au CHU de Montpellier, qui a participé à l’une des trois études. Si ce phénomène reste rare, cela pourrait stigmatiser un peu plus les survivants d’Ebola, explique-t-il à Science.
Auparavant, les scientifiques supposaient que les épidémies d’Ebola – un virus identifié pour la première fois en 1976 dans l’actuelle République démocratique du Congo (RDC) – émergeaient lors d’une transmission du virus de l’animal à l’homme.
Cela aurait pu se produire théoriquement, selon le virologue Stephan Günther, de l’Institut de médecine tropicale Bernhard Nocht (Allemagne). Mais étant donné la similitude entre les virus de l’épidémie passée et les nouveaux, « c’est hautement improbable ».
Une bataille moins déséquilibrée
Il n’a pas été prouvé cependant qu’Ebola était dormant chez une personne pendant 5 ans, avancent d’autres scientifiques. « On ne peut pas exclure des scénarios tels qu’une petite chaîne non reconnue de transmission d’humain à humain », souligne Dan Bausch, qui dirige l’équipe d’intervention de Santé publique Royaume-Uni et a travaillé sur plusieurs épidémies d’Ebola.
Mais la bataille contre cette maladie est moins déséquilibrée aujourd’hui, grâce aux vaccins et médicaments qui n’existaient pas lors de l’épidémie de 2013-2016 et font baisser la mortalité.
Plus de 1 600 personnes, y compris des cas contact et les personnels soignants ont déjà été immunisés, selon l’OMS. (Source : Ouest-France : Publié le 16/03/2021 à 14h48).
Voilà c’est tout pour le moment, je vous retrouve plus tard, en attendant je vous souhaite à toutes et tous un excellent vendredi.
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Paola