L’homme de 54 ans, producteur pour la chaîne qatarie Al-Jazira, est accusé par Le Caire d’« incitation à la sédition contre l’Etat » et de « diffusion de fausses informations ».
Après avoir passé quatre ans en détention en Egypte, Mahmoud Hussein, journaliste égyptien de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazira, a retrouvé samedi 6 février sa maison familiale au Caire. Il a été accueilli par des dizaines de proches.
Il y a quelques jours, un tribunal s’était prononcé en faveur de la libération conditionnelle de cet homme de 54 ans dans l’attente des résultats de l’enquête le concernant, explique l’agence Associated Press. Il devra pointer à un commissariat voisin de son lieu de résidence deux fois par semaine.
M. Hussein était en détention préventive depuis décembre 2016 pour « incitation à la sédition contre l’Etat » et « diffusion de fausses informations ». Travaillant comme producteur au siège d’Al-Jazira à Doha, au Qatar, il avait été arrêté trois jours après son arrivée en Egypte oà il s’était rendu en vacances. La chaîne de télévision avait dénoncé à maintes reprises le fait qu’il était détenu sans inculpation formelle, sans procès et sans condamnation. Un mois avant son arrestation, Al-Jazira avait diffusé un documentaire où des anciens conscrits se confiaient sur le service militaire obligatoire en Egypte.
Sa libération intervient peu après la reprise officielle des relations diplomatiques entre Doha et Le Caire, le 20 janvier, dans le cadre d’une réconciliation scellée entre le Qatar et quatre pays arabes. L’Egypte, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Bahreïn avaient rompu en juin 2017 leurs relations avec le Qatar, accusé notamment de soutenir les Frères musulmans. Déjà, avant cette date, les autorités égyptiennes reprochaient à la chaîne Al-Jazira de soutenir la confrérie, qui a été l’objet d’une implacable répression à partir de 2013 en Egypte.
« Al-Jazira salue la nouvelle de la libération de Mahmoud [Hussein] et pense qu’aucun journaliste ne devrait vivre ce qu’[il] a souffert ces quatre dernières années pour avoir seulement exercé sa profession », a déclaré samedi la chaîne de télévision dans un communiqué.
(Source : Le Monde)
Comme vous le voyez chers(es) amis(es) et comme je vous l’avais dit il y a deux semaines, la liberté de la presse est malmenée partout ! Dès que l’on sort du cadre surtout pour les hauts dirigeants d’un état, si nous n’écrivons pas ce qu’ils disent d’écrire, ils punissent avec les moyens qu’ils ont, c’est à dire censure, fermeture des journaux, arrestation, prison !!
Alors, soyez tous avec les journalistes qui osent dénoncer les malversations d’un gouvernement.
On ne peut pas laisser faire sans rien dire !!
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Paola