Au moins une vingtaine de femmes détenues ont été violées fin septembre lors d’émeutes à la prison de Lubumbashi dans le sud-est de la République démocratique du Congo, et n’ont reçu aucune assistance depuis, a indiqué mardi 1er décembre le parquet, après une enquête de Radio France internationale (RFI).
«D’après le directeur de la prison, toutes les femmes ont été violées. Il y en avait une cinquantaine», a déclaré le procureur de la République, Teddy Katumbo Lumbu, revenant sur les émeutes qui ont secoué la prison et la ville à partir de la nuit du 25 au 26 septembre. «J’ai dépêché une équipe pour auditionner toutes les victimes», a ajouté le procureur.
Au total, 25 femmes détenues se sont présentées début octobre devant les enquêteurs et «21 femmes ont déclaré avoir été victimes de viols, dont une mineure», d’après le procureur. «Quinze détenus ont été mis en examen» pour viols et d’autres violences (incendies, destruction…).
Les femmes ont été «régulièrement violées pendant trois jours, certaines par une vingtaine de détenus», d’après RFI. «Les victimes ne verront leur calvaire prendre fin que quand les autorités reprendront le contrôle de la prison, le 28 septembre». Les femmes «n’ont pas eu de prises en charge ni médicale, ni juridique, ni psycho-sociale», a déclaré à RFI Chantal Yelu Mulop, conseillère spéciale du président Félix Tshisekedi en charge des violences sexuelles.
Un médecin qui est allé les voir n’avait pas assez de «kits» médicaux pour les aider, d’après la conseillère. Ces femmes «se plaignent des douleurs au bas-ventre, d’autres disent continuer à saigner», a indiqué le président de l’ONG Justicia Timothée Mbuya.
Des miliciens armés ont fait une descente sur Lubumbashi dans la nuit du 25 au 26 septembre. Bilan officiel des autorités provinciales à l’époque: une vingtaine de morts dont deux policiers décapités. Quatre prisonniers avaient été tués lors d’une tentative d’évasion à la prison de Lubumbashi, «attaquée» par «des hommes lourdement armés», avait alors indiqué le directeur de l’établissement pénitentiaire, Pelar Ilunga. Plusieurs témoins interrogés ont indiqué que des miliciens avaient réussi à hisser le drapeau de l’ex-république autoproclamée du Katanga (juillet 1960-janvier 1963). Les assaillants ont d’ailleurs été identifiés comme des rebelles séparatistes de la milice Kata Katanga.
(Source : Par Le Figaro)
Ce que je n’arrive pas à comprendre c’est pourquoi depuis septembre aucunes informations n’a fuité, rien n’a été dit sur les médias depuis là !
C’est incompréhensible, on ne peut pas soutenir des actes pareils.
Et finalement on a bien raison de dire que l’homme est le plus grand prédateur de la planète.
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Paola