Je ne pouvais pas terminer cette journée sans parler du 11 novembre 1918 !
C’est à 5 h 20 du matin que l’Armistice a été signé par les représentants allemands et alliés pour prendre effet à 11 h ce même jour, dans le wagon-restaurant du train du Maréchal Foch qui était stationné en forêt de Compiègne dans la clairière de Rethondes.
Le cessez le feu a été effectif à 11 heures pile ou toutes les cloches de France ainsi que des sonneries de clairons annonçant la fin de cette guerre qui a fait pour l’ensemble des belligérants, plus de 18 millions et demi de morts, dont 8 millions d’invalides et de mutilés civils. Mais la guerre s’est terminée officiellement le 28 juin 1919 avec le « Traité de Versailles »
Il y avait de gauche à droite au premier plan, l’Amiral britannique Hope, le Général Weygand, l’Amiral britannique Wemyss , le Maréchal Foch et le Capitaine de la Royal Navy Marriott.
Plusieurs nations ont participé à cette guerre, des blancs, des noirs, et quand on parle de soldats inconnus, tous n’étaient pas si inconnus que ça.
Un régiment américain en particulier, le 15e régiment d’infanterie de la Garde nationale de New York, était composé de Noirs américains. Présents dans les tranchées aux côtés des Français, ces soldats volontaires, dont le courage a été salué par l’armée française, ont très peu retenu l’attention des Américains en raison de leur couleur. On les appelait « Les poilus de Harlem ». Certains étaient chômeurs, boxeurs, avocats. leur courage au combat était tel que les Allemands les ont surnommés les combattants de l’Enfer.
Cinq cent d’entre eux seront décorés de la Croix de Guerre française.
Dans les tranchées, pendant l’année 1918, ils passent 191 jours consécutifs au front (un record pour une unité américaine) et iront de victoire en victoire, puisqu’on dit qu’à la fin de l’année 1918 ils n’ont pas perdu un pouce de terrain. Lorsque ces soldats noirs rentrent aux USA à la fin de la guerre, ils ont droit à une heure de gloire, parce qu’aux Etats-Unis c’est la ségrégation et ces hommes sont jugés en fonction de leur couleur, pas de leur mérite.
Il faut souligner un de ces soldat, Henry Johnson qui est devenu un héros noirs de la Première Guerre mondiale pour avoir mis en déroute une vingtaine d’Allemands à l’aide d’un simple couteau malheureusement, il va terminer sa vie fin des années 1920, oublié de tous, dans la rue, sans avoir les honneurs militaires qu’il aurait pu mériter.
Et il aura fallu attendre jusqu’à 2015 pour qu’honneur soit finalement rendu à ce soldat. Et c’était à la Maison Blanche par Barack Obama ?
Mais nous ne devons pas oublier les tirailleurs sénégalais qui étaient un corps de militaires appartenant aux troupes coloniales.
161 250 tirailleurs africains et malgaches avaient été recrutés au cours de cette Première Guerre mondiale.
134 000 d’entre eux interviennent sur le front de France et aux Dardanelles (1915), à Verdun ou sur la Somme (1916).
Dans toutes les colonies françaises, on a recruté des tirailleurs. De Dakar à Brazzaville, en 1914, on a recruté 26 000 « tirailleurs sénégalais », dont 8 000 ont participé aux premiers combats, puis 50 000 en 1915-1916. En 1917, les pertes considérables de l’armée française depuis 1914 ont accéléré l’appel aux hommes des colonies, leur nombre a fait plus que décupler : 183 000 recrues en 1917 & 77 000 en 1918.
L’enrôlement d’hommes dont l’activité économique faisait vivre leur famille au profit d’une guerre étrangère à leur horizon a provoqué d’importantes révoltes. Que ce soit en Algérie, en Tunisie, au Burkina Faso. Mais tous ces hommes là sont les grands oubliés de cette guerre, et il est vraiment dommage que sur nos monuments aux morts on y voit que les noms des gens du pays mais pas ceux de Mohamed ou Abdoula ou Assane qui ont combattus à leurs côtés.
C’est pourquoi nous ne devons pas oublier tous ces êtres humains morts pour que nous puissions vivre dans la paix.
Je vous souhaite à toutes & tous une très bonne fin de soirée entourés(es) des personnes que vous aimez.
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Paola