Nous allons terminer ce dimanche par une nouvelle qui est passée quasiment inaperçue suite aux événements Covid19 hormis à ma connaissance par le journal OuestFrance dont en voici la teneur.
L’Élysée a annoncé la mort samedi matin de deux militaires français en opération au Mali. Leur véhicule blindé a explosé dans la région de Tessalit. Un troisième soldat a été blessé.
Deux militaires français de la force Barkhane sont morts en opération au Mali, a annoncé l’Élysée, samedi 5 septembre dans la soirée.
Le brigadier-chef de première classe S.T. (sa famille n’a pas souhaité la publication de son nom, NDLR) et le hussard parachutiste de première classe Arnaud Volpe sont décédés après la destruction de leur véhicule blindé par un engin explosif improvisé, ce matin, lors d’une opération dans la région de Tessalit
, précise l’Élysée.« Le président de la République s’incline avec un profond respect devant le sacrifice de ces soldats du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes, morts pour la France dans l’accomplissement de leur mission contre le terrorisme au Sahel », ajoute l’Élysée. « Il adresse ses très sincères condoléances à leurs familles, à leurs proches et à tous leurs frères d’armes. Il les assure de la solidarité de la Nation dans ces douloureuses circonstances. »
Au Sahel, la France est et reste engagée […] dans ce combat sans relâche contre les groupes armés terroristes
, a déclaré la ministre des Armées Florence Parly dans un autre communiqué, rendant hommage à des soldats qui sont allés au bout de leur engagement
.
Un troisième militaire a été blessé, toujours selon la présidence.
Les trois membres du véhicule ont été très gravement blessés et immédiatement pris en charge
, a précisé peu après l’état-major des armées françaises. Deux ont succombé à leurs blessures, et l’état de leur camarade est stable, mais son pronostic vital demeure réservé
.
Selon l’état-major, ce bilan porte à 45 le nombre de soldats français morts au combat dans le cadre des opérations Serval (2013) et Barkhane (depuis août 2014), qui compte quelque 5 000 soldats. En novembre 2019, la France en avait perdu 13 dans un accident entre deux hélicoptères en opération au Mali.
Ces derniers mois, l’armée française et celles des pays africains du G5 Sahel ont multiplié les offensives, en particulier dans la zone dite des trois frontières
entre Mali, Niger et Burkina Faso. Elles ont revendiqué la neutralisation
de plusieurs dizaines de djihadistes, dont l’émir d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l’Algérien Abdelmalek Droukdal, en juin.
Mais une certaine inquiétude pointe en France depuis le coup d’Etat militaire mené par un groupe de colonels contre le Président Ibrahim Keita, qui était au pouvoir depuis sept ans. Exprimant ses très sincères condoléances à leurs familles, à leurs proches et à tous leurs frères d’armes
, Emmanuel Macron a de nouveau appelé à la mise en place sans délai d’une transition politique civile au Mali, conformément aux attentes de son peuple, de l’ensemble des pays qui le soutiennent, et condition sine qua none d’une lutte efficace contre les terroristes
.
Fin août, le chef d’état-major des armées françaises, le général François Lecointre, avait de son côté indiqué souhaiter le maintien de l’engagement de l’armée malienne dans la lutte contre les groupes armés terroristes
.
Et d’ajouter : Nous allons voir si les armées maliennes sont en mesure de garder le tempo […]. Nous leur avons indiqué que ça nous paraissait essentiel, sauf à voir perdus tous les efforts réalisés depuis le sommet de Pau
, en janvier.
Six mois après ce sommet de Pau, au cours duquel les dirigeants du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, et Tchad) et la France avaient tenté de resserrer les rangs face aux djihadistes, Emmanuel Macron et ses six homologues africains avaient réaffirmé leur détermination à Nouakchott le 30 juin.
Mais la crise politique malienne a considérablement redistribué les cartes sans que la nouvelle donne ne soit encore connue. Ce putsch pose une grande difficulté au moment où on arrive à des résultats
, reconnaissait récemment un haut responsable militaire français. C’est un peu décourageant
, admettait-il. Il ne faut pas perdre ce qu’on a gagné en termes de sécurité et trouver vite une solution politique. Si on n’arrive pas à maintenir le tempo sécuritaire, c’est un retour en arrière. La junte en est d’accord
.
L’armée française affirme cependant que les opérations sur le terrain et la coopération entre Barkhane et les forces maliennes n’ont pour l’heure pas été impactées par le coup d’État.
Ce samedi, les concertations nationales sur la transition au Mali ouvertes à Bamako se sont tenues sans l’ex-rébellion à dominante touareg, faute d’entente avec la junte, à l’initiative de ce conclave sur les modalités d’une restauration du pouvoir civil.
(Source Ouest-France – Modifié le 06/09/2020 à 06h48)
Voilà chers(es) amis(es) ce sera tout pour ce dimanche, comme à mon habitude hormis la première photo, c’est moi qui ai rajouté les autres prises sur le net !
RIP à nos soldats, courage au blessé et nous présentons nos condoléances attristées aux familles endeuillées. La mort d’un humain quel qu’il soit est toujours un drame pour quelqu’un.
Nous nous retrouverons demain, en attendant je vous souhaite à vous & aux vôtres une bonne fin de journée et une douce soirée remplie de sérénité entourés(es) des personnes que vous aimez. Paola