Il y a deux jours était l’anniversaire de la mort d’une grande dame.
29 Juillet 1992 – 29 Juillet 2020
Vingt huit ans déjà
Le 29 juillet 1992, l’ex Première dame du Cameroun quitte ce monde à 56 ans.
Elle est la Première Dame du Cameroun depuis l’accession de son mari au pouvoir en 1982.
Elle s’appele Jeanne Irene Biya née Monengono en 1935, elle est originaire d’Endom, dans le département du Nyong-et-Mfoumou.
Elle grandit dans la famille Ava-Ava, éduquée par son oncle Thomas Ndoumin, producteur, exportateur de cacao, frère cadet de Jean Louis Ava-Ava, ancien député.
Après avoir étudié à l’École des sages femmes de Nantes, Paul Biya la rencontre et l’épouse à Antony en France le 02 septembre 1961.
A leur retour au Cameroun, elle est sage femme de profession et exerce à l’hôpital central de Yaoundé.
Elle mène alors plusieurs actions humanitaires et de bienfaisance.
C’est la discrétion, l’élégance, la gentillesse et la générosité incarnée.
Deux versions ont été fournies pour son décès :
1 – Après avoir combattu pendant près de dix ans un cancer, elle fait une rechute le 28 juillet lors d’un séjour dans son village marital à Mvomeka, où elle avait décidé d’ouvrir ses lacs de pisciculture.
Dépêchée à Yaoundé par hélicoptère elle décède le 29 Juillet à quatre heures du matin.
Une heure à peine après que son mari ne soit arrivé du Sénégal.
2 – Selon les sources officielles, elle meurt le 29 juillet 1992, au palais de l’Unité à Yaoundé , des suites d’une courte maladie.
Elle est inhumée le 1er août 1992 au palais de Mvomeka’a.
En 1993 lors de la soirée d’anniversaire de Paul Biya c’est le coup de foudre avec sa seconde femme et même pas deux ans après le décès d’Irène, le 23 avril 1994, Paul Biya épouse Chantal Vigouroux.
Certains diront qu’elle a été assassiné, car peu de temps après sa mort, deux sœurs révolutionnaires européennes qu’elle visite souvent ont été tuées à Djoum.
Des rumeurs font état de ce qu’elles ont été tuées parce qu’elles doivent connaître la vérité entourant les circonstances de son décès.
Sa famille, ses amis, et beaucoup de camerounais la regretteront éternellement, avec sa gentillesse extrême elle considère tous ceux qui travaillent à la résidence à ses côtés comme ses enfants. Que ce soient les gardes du corps, les responsables du protocole, ou encore les cuisiniers et les jardiniers, elle appelle tout le monde “mon fils”, “ma fille”, ou encore “mes enfants”.
Notamment les handicapés du centre D’étoug Ébé pour lesquels elle a beaucoup œuvré.
Elle fait partie de l’histoire du Cameroun où elle a, à jamais marqué de son empreinte son passage au pays et d’elle on ne peut pas parler au passé !
Je vous souhaite à vous ainsi qu’aux vôtres une excellente soirée.
Paola