Je vais terminer cette journée avec une information qui est tombé ce matin très tôt sur BFMTV. Je vous la donne telle quelle……
Le groupe jihadiste Boko Haram a enlevé 21 civils ce mercredi soir pendant une attaque au nord du Cameroun, et 17 sont encore en captivité en tant qu’otages. Encore actif au Nigeria, au Niger, au Tchad et au Cameroun, le groupe jihadiste mène régulièrement des attentats dans la région.
Vingt-et-un civils ont été enlevés ce mercredi soir dans la localité de Mbreche, située dans la région de l’extrême-nord du Cameroun, par des membres du groupe jihadiste Boko Haram, ont affirmé ce jeudi à l’AFP des sources policière et administrative locales.
« Boko Haram a attaqué autour de 23h la localité de Mbreche, située à une trentaine de kilomètres de la frontière avec le Nigeria. Ils ont enlevé 21 personnes, mais 4 ont réussi à s’enfuir. 17 restent en captivité », selon une autorité administrative locale.
« L’armée a lancé une opération de ratissage qui se poursuit. Parmi les 4 personnes qui sont revenues, une a dit avoir reconnu chez les ravisseurs des habitants de Mbreche qui ont été enrôlés par Boko Haram », a ajouté le membre de l’autorité locale. Le nombre de civils kidnappés a été confirmé à l’AFP par un officier de police se trouvant dans la zone. « Des recherches ont été engagées pour retrouver les 17 otages », a-t-il dit.
13.000 attaques au Cameroun depuis 2014
Boko Haram, dont l’insurrection a débuté en 2009 au Nigeria, a étendu ses attaques au carrefour du Niger, du Tchad et du Cameroun. Bien qu’affaibli, il reste actif dans l’extrême-nord du Cameroun, où vivent quatre millions de personnes.
Depuis 2014, les autorités camerounaises ont compté près de 13.000 attaques sur son territoire, qui ont fait « plusieurs milliers » de morts. L’insurrection a forcé plus de 250.000 personnes à fuir leur domicile au Cameroun, ainsi qu’à un afflux de 60.000 réfugiés nigérians.
L’économie locale s’est effondrée, plombée par la chute des échanges transfrontaliers et du tourisme, qui était très développé dans la région. Depuis 2015, les pays de la région luttent contre ces jihadistes au sein de la Force multinationale mixte (FMM), une coalition régionale engagée autour du lac Tchad avec l’aide de comités de vigilance composés d’habitants.( Source BFMTV)
Comme vous le constatez chers(es) lectrices & lecteurs, nos amis(es) camerounais(es) supportent beaucoup parce que le gouvernement a été incapable de gérer la situation. Les frontières ressemblent à des passoires et n’importe qui peut entrer comme il veut en pays camerounais et ceux qui en paient le prix fort ce sont les zones anglophones, déjà touchées pour les guerres intestines voulues par le gouvernement.
Cela dit c’est bien la première fois que je vois un média français relayer ce genre d’infos. Sur ce je vous laisse, je vous retrouve demain et je vous souhaite à toutes & tous une excellente soirée entourés(es) des personnes que vous aimez.
Prenez soin de vous. Paola