Bonjour à toutes & tous, lectrices et lecteurs du site, j’espère que vous allez tous bien et je vais commencer ce matin vu que je suis pas en avance du tout par une nouvelle relativement sérieuse.
En effet, à Goma, grande ville située à l’est de la République démocratique du Congo, une deuxième personne est décédée et un troisième patient y a été testé positif au virus mercredi, suscitant l’inquiétude des populations de la région face à une épidémie qui défie les professionnels de santé depuis un an.
Dans la province voisine du Sud-Kivu, quinze personnes ont été mises en quarantaine dans une localité riveraine du lac Kivu. C’est la première fois que des cas suspects d’Ebola ont été recensés dans cette province.
Jean Jacques Muyembe, nouveau responsable nommé par la présidence congolaise pour coordonner la riposte contre l’épidémie a déclaré :
» Le malade confirmé d’Ebola à Goma est décédé, toutes les mesures pour couper la chaîne de contamination sont déjà prises « .
D’après les Docteur Aruna Abedi, ce malade était arrivé au centre de traitement après plus de dix jours de la maladie. Selon ses dires, il était vraiment trop tard pour pouvoir le soigner efficacement. son décès à eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi.
La population est appelé à pas cacher les cas suspects, car plus vite les cas de maladie sont soignés par le centre de traitement, plus vite on a des chances de le soigner et de le guérir.
Le Dr Aruna Abedi a également annoncé qu’un troisième cas de la maladie à virus avait été détecté mercredi à Goma, grand centre urbain de l’est du pays, seize jours après un premier cas et un an après la déclaration de l’épidémie de fièvre hémorragique dans les régions rurales du Nord-Kivu et d’Ituri, dans l’est de la RDC. » Ce troisième cas confirmé serait la fille de l’homme décédé mercredi, cette petite fille n’est âgée que d’un an !
Dans cette ville de pas loin de deux millions d’habitants, Goma est située sur le bord du lac Kivu et à la frontière avec le Rwanda. L’angoisse a gagné les habitants après l’annonce du deuxième décès dû à Ebola. Il faut dire que depuis la déclaration de l’épidémie le 1er août 2018, aucun cas n’avait été enregistré dans la capitale congolaise, Kinshasa, qui se situe à deux heures d’avion des principaux foyers d’infection.
La maladie a jusqu’à présent été relativement circonscrite mais l’apparition de cas dans une ville comme Goma renforce la menace d’une propagation de l’épidémie déjà responsable de 1.803 morts, selon les derniers chiffres publiés mercredi par les autorités.
Mercredi midi, cinq bateaux en provenance de Goma ont été immobilisés dans le port de Bukavu, de l’autre côté du lac Kivu, provoquant l’inquiétude dans cette autre ville de l’est de la RDC.
Un canot avec à son bord du personnel médical et des représentants de la mairie est allé à la rencontre des bateaux immobilisés à quelques mètres du quai d’accostage pour un contrôle des papiers. Certaines familles se demandent ce qu’elles vont faire si Ebola arrive jusqu’à Bukavu, sachant qu’il n’y a pas d’infrastructures sanitaires appropriées, et qu’aucunes annonces de vaccination pour la prévention de la maladie a été faite par les autorités et que la rentrée scolaire approche à grands pas !
Souhaitons que tous le personnel médical arrivera à stopper cette grave maladie, mais que les gens prendront consciences que de ne pas dénoncer les personnes malades est le plus grave danger qui les menace.
Paola