C’est dans la nuit du 17 au 18 mars que des individus armés ont tué 23 militaires malien pour s’emparer d’une base militaire. En effet, cette attaque est attribuée à des groupes terroristes sous le commandement de Ba Ag Moussa un ex colonel de l’armée malienne. Celui qu’on surnomme » Bamoussa » est reconnu comme être un redoutable guerrier connaissant parfaitement le terrain. C’est dans le camp de Dioura dans le centre du Pays que l’attaque a eu lieu diligentée par Bamoussa, considéré comme un proche du Touareg malien Iyad Ag Ghaly, chef de la principale alliance jihadiste du Sahel liée à Al-Qaïda.
Le Ministre Tiémoko Sangaré, du commandant de l’état-major général des armées et un commandant des Casques bleus de l’ONU se sont recueillis sur la tombe des 23 militaires tombés les armes à la main le 17 mars 2019 en défendant la patrie. Ex-colonel de l’armée malienne, Bamoussa avait déserté en 2006, lors d’une rébellion composée essentiellement de soldats originaires de la ville de Kidal. Il avait été déclaré mort en novembre par Paris et Bamako à la suite d’une opération militaire française dans le centre du Mali, Koufa est réapparu récemment sur une vidéo, et l’état-major français a estimé la semaine dernière vraisemblable qu’il soit vivant.
Il avait encore déserté en 2012, lors de la déroute de l’armée dans le nord du pays face à la rébellion à dominante touareg, dont de nombreux combattants rentrés de Libye après la chute de Mouammar Kadhafi, un temps alliée à des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, qui l’avaient ensuite évincée.
Définit comme un militaire ayant une parfaite connaissance du terrain, l’ex-colonel a depuis mené des attaques contre l’armée malienne dans le centre du pays, en proie à des violences croissantes depuis quatre ans, malgré l’intervention militaire lancée en 2013 à l’initiative de la France, pour chasser les djihadistes du Nord. Des sources interrogées en 2017 estimaient que les attaques commises dans le même secteur à cette époque auraient été préparées depuis la forêt du Wagadou, dans la bande frontalière avec la Mauritanie, par des hommes dirigés par Ba Ag Moussa.
RIP à ces soldats morts pour leur Patrie,condoléances aux familles endeuillées ! Paola