Le gouvernement du Kenya va démarrer la phase pilote de distribution gratuite d’ordinateurs aux écoles primaires du pays. C’est Joe Mucheru, le secrétaire de Cabinet au ministère des technologies de l’information et de la communication, qui l’a révélé le week-end dernier, à l’ouverture du Connected Summit 2016 à Diani, dans le Comté de Kwale.
Cent cinquante écoles ont été sélectionnées pour cette phase au cours de laquelle près de 10 000 appareils seront distribués pour que les élèves puissent tester et se servir des moyens modernes de la société !
Ce n’est qu’après que la phase pilote aura fait ses preuves, que la distribution gratuite complète d’ordinateurs aux écoles primaires de tout le pays suivra. 22 000 écoles sont visées, pour un total de 983 271 ordinateurs. Le journal « Daily Nation », du 7 janvier dernier, avait révélé le montant global prévu par le gouvernement pour cette introduction du numérique au primaire. Il s’agirait de la somme de 17 milliards de shillings (166 millions $)
Les enseignants seront aussi dotés en ordinateur ou tablette numérique pour faciliter l’interaction avec les élèves. Plus de 60 000 enseignants ont d’ailleurs déjà été formés à l’utilisation de ces appareils, a précisé Joe Mucheru et je pense en toutes objectivités que c’est une bonne décision.
Toujours dans le cadre du programme d’apprentissage numérique, le gouvernement a déjà remis les contenus didactiques numériques à introduire dans les ordinateurs et tablettes aux deux consortiums.
En effet c’est au consortium formé de l’Université Moi & de la société JP SA Couto, à qui il a été confié les écoles des 26 Comtés, et du consortium formé de l’Université Jomo Kenyatta d’Agriculture et de technologie et la société Positivo BGH, en charge des écoles de 21 Comtés.
En toutes logiques beaucoup de gouvernorats devraient en prendre de la graine, car quand on voit dans quelles conditions certains élèves dans des régions reculées comme au Cameroun doivent apprendre, on se dit qu’il faut vraiment avoir envie de devenir quelqu’un pour apprendre dans de telles conditions. ou encore ceux qui ne sont même pas scolarisés qui passent leur temps dans les rues oisifs parce que non pris en charge par une société qui s’en fout
L’avenir de tous les pays africains, comme tous les pays européens passera de toutes façons par le net, alors autant éviter de prendre le train en route, mais plutôt au départ de la gare et c’est bien ce qu’a comprit le Kenia en prenant toutes ces réformes ! Il sait que l’avenir doit passer par les technologies modernes. Bravo à ces dirigeants qui ont compris que leur pays et sa jeunesse avaient un avenir ! Jeanne