Bonjour à vous lectrices & lecteurs du monde, ce matin je vais parler de la lutte des Gilets Jaunes… Beaucoup de femmes étaient depuis mi novembre sur les ronds points, à Paris, mais dimanche 6 janvier 2019, les femmes se structurent, s’organisent et se sont mobilisées et ça dans plusieurs villes de France.
C’est avec les slogans de » Macron t’es foutu, les gonzesses sont dans la rue : que plusieurs centaines de femmes sont descendues dans la rue ce dimanche dernier, le lendemain de l’acte huit des Gilets Jaunes.
Des rassemblements ont lieu à Paris ou elles étaient rassemblées sur les marches de l’Opéra Bastille.
Elles ont ensuite encerclé l’endroit, perturbant la circulation, avant de se diriger vers la place de la République.
Elles étaient également à Toulouse ou même à Saint Nazaire ! Elles veulent par leur action donner une image nouvelle du mouvement, au lendemain de manifestations qui ont marquées par de nouvelles violences. Ces femmes partout en France ont chanté la Marseillaise, certaines avec des ballons jaunes à la main.
Quand aux médias, ils ne parlent que des violences, mais on ne parle pas du fond du problème, faisant fie de cette première manifestation de femmes, c’est une infirmière venue de Marseille, une des fondatrices du groupe Facebook (Femmes Gilets Jaunes) qui a précisé que ce mouvement n’était pas féministe.
C’est à Montceau les Mines en Saône-et-Loire, qu’une dame à la retraite avec une pancarte sur laquelle était écrit » Pour la France et pour nos enfants » une autre très jeune femme poussait un landau de bébé avec l’inscription » Je suis une fille, je ne veux pas d’enfant dans ce monde là » ces deux femmes défilaient au milieu d’une centaine d’autres femmes Gilets jaunes.
A Toulouse c’est plus de 300 femmes Gilets jaunes qui ont manifesté dans le calme à Toulouse. Derrière une grande banderole noire sur laquelle on pouvait lire : « Précarisées, discriminées, révoltées, Femmes en première ligne », elles se sont rassemblées à 11 h sur la place Arnaud-Bernard avant de s’élancer vers les boulevards du centre-ville, encadrées par une présence policière discrète. Sur d’autres panneaux on pouvait lire « Macron démission », ou encore « Macron si tu ne viens pas, c’est nous qui venons chez toi ».
Une femme Monique, 64 ans, qui est fonctionnaire a brodé sur son gilet jaune : « Je suis Maman, Mamie, Fille, Sœur, Épouse, Amie. Je suis Femme, je suis la Vie, je suis GJ. Et je défends l’avenir de nos enfants ». Elle explique » Je suis venue pour l’avenir de nos enfants, on leur laisse une société pourrie. Beaucoup vont être au chômage et les personnes âgées vont travailler de plus en plus tard. Et ils n’auront pas droit à la parole si on n’agit pas maintenant et le peuple a droit à la parole ».
Avec son bonnet phrygien orné d’une cocarde tricolore, une autre manifestante de 38 ans travaillant dans le secteur médical et se présentant comme « Marianne » est venue défiler pour « abolir tous les privilèges des politiques ». « Avant, la politique était un sacerdoce, maintenant, c’est un plan de carrière ».
Il est évident que si les femmes s’en mêlent, il va falloir que le gouvernement finisse par écouter les revendications des Gilets Jaunes et surtout de les prendre au sérieux, car toute la violence que l’on voit partout est juste le fruit de la politique Macron. Injustice sociale, mensonge, promesses non tenues, depuis mai 2017 toutes les manœuvres de Macron n’ont été que pour favoriser les holdings financiers quand il a commencé son mandat en supprimant l’ISF ! Paola