Le gouvernement de RDC a intimé le 27 décembre au soir au représentant de l’UE de quitter le pays « dans les 48 h », en raison des sanctions maintenues par Bruxelles sur le candidat du pouvoir, Emmanuel Ramazani Shadary. Les Européens dénoncent une décision « injustifiée », alors le contexte pré-électoral est particulièrement tendu, avec l’annonce du report du vote dans une partie du pays.
Kinshasa « invite instamment » Bruxelles à rappeler dans les 48 heures son chef de mission en République Démocratique Du Congo, le Belge Bart Ouvry, a déclaré le chef de la diplomatie congolaise Léonard She Okitundu à des diplomates occidentaux. Il s’agit d’une mesure de la RDC après le prolongement des sanctions européennes qui visent 14 officiels congolais dont le candidat du pouvoir à l’élection présidentielle, Emmanuel Ramazani Shadary.
Une décision que l’Union européenne déplore et juge injustifiée, selon un porte-parole de l’UE à Bruxelles. À la veille d’élections très difficiles en RDC, une telle décision ne peut être considérée que comme contre-productive.