Trois civils maliens ont été tués et quatre étrangers ont été blessés, dans un attentat suicide à Gao lundi soir dans un attentat suicide à Gao, dans le nord du Mali, cet attentat a été revendiqué par un groupe lié à Al-Qaïda. Toutes ces personnes travaillaient pour un sous-traitant de l’ONU spécialisé dans le déminage. C’est vers 20 heures (GMT et locales), qu’un véhicule 4×4 piégé a fait irruption dans la cour d’une résidence au 8e quartier de Gao sur la route Wabaria. L’explosion de la charge contenue dans le véhicule a coûté la vie à trois civils, blessant quatre autres personne, a indiqué dans un communiqué le ministère de la Sécurité et de la Protection civile.
La déflagration a également endommagé les habitations avoisinantes, ajoute le ministère, en assurant que les forces de défense et de sécurité, appuyées par les forces internationales sur le terrain, étaient à pied-d’oeuvre pour la gestion de ce malheureux incident. Parmi les civils il y avait deux Cambodgiens, un Sud-Africain et un Zimbabwéen.
L’attaque a été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM ou JNIM, selon l’acronyme arabe), principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda.
» Un chevalier du GSIM, le héros martyr Oussama Al-Ansary, a pu grâce à Allah à 19h15 GMT les forces des envahisseurs croisés en faisant exploser son véhicule piégé dans un site regroupant des forces britanniques, allemandes et canadiennes dans le centre ville de Gao », indique le texte diffusé par Al-Qaïda dans la soirée.
Je rappelle que le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes, en grande partie dispersés par une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France. Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes, françaises ainsi que de l’ONU, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix censé isoler définitivement les djihadistes, dont l’application accumule les retards. Nous présentons nos condoléances aux familles endeuillées. Paola