Des soldats de Barkhane ont tué, dimanche 27 août, un haut responsable de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS), l’un des groupes djihadistes les plus actifs au Mali, à Ménaka, dans le nord du pays. Mais l’état-major des armées françaises déplore aussi la mort d’une femme et d’un ado dans l’opération.
L’état-major des armées françaises a communiqué, hier lundi soir, le bilan d’une opération menée dimanche 26 août, au Mali. « Le 26 août 2018 dans la région de Ménaka (Mali), des unités de la force Barkhane ont mené une action contre un groupe armé terroriste, neutralisant Mohamed Ag Almouner, l’un des principaux responsables de l’État islamique au Grand Sahara (EIGS).
Dans un communiqué il précise : « L’opération, déclenchée la nuit, a consisté en une frappe aérienne par deux Mirage 2 000 sur la position du groupe terroriste, suivie d’une action au sol pour saisir la position ». Le djiadiste Mohamed Ag Almouner a été tué ainsi qu’ un membre de sa garde rapprochée.
L’état-major souligne que les règles d’engagement des armées françaises sont particulièrement strictes quant au risque de pertes civiles et que la présence avérée de civils à proximité de l’objectif, lors du recueil préalable de renseignement, aurait entraîné l’annulation de la mission. « Une investigation est en cours pour déterminer comment des civils ont été atteints lors de cette frappe « . L’état-major a exprimé ses » regrets » et présenté ses condoléances aux familles et aux proches des deux victimes. Paola