Les violences ethniques se poursuivent dans l’est de l’Éthiopie. Quarante personnes ont été tuées dans le week-end par des groupes paramilitaires. Le dernier épisode en date des violences ethniques, a annoncé lundi un responsable du gouvernement d’Oromia.
Les violences ont débuté en septembre 2017 le long de la frontière, entre la région Somali et celle d’Oromia, ce qui a contraint près d’un million de personnes à fuir la zone. Lundi, un porte-parole de la région d’Oromia, Negeri Lencho, a déclaré que des membres des forces paramilitaires, lourdement armés de la région Somali ont mené des assauts transfrontaliers dans la zone Est Hararghe, situé dans la région d’Oromia.
« Nous ne savons toujours pas pourquoi les forces Liyu ont attaqué cette zone samedi et dimanche, mais nous savons que toutes les victimes étaient de l’ethnie Oromo. Au moins 40 personnes ont été tuées lors de ces attaques », a-t-il dit, faisant référence aux groupes paramilitaires. Les violences ethniques se sont répandues après que des manifestations ont éclaté dans la région d’Oromia en 2015 pour protester contre des expropriations. Plusieurs centaines de personnes ont été tuées par les forces de sécurité entre 2015 et 2016.