Bonjour à toutes & tous, l’affaire Benalla prend vraiment toute la place sur les ondes, l’on entend parler que de ça et heureusement que je suis abonnée à des journaux africains parce que la franchement je sature ! Et puis pour moi l’affaire est claire et j’y reviendrais un plus longuement dans la journée, le président Macron fait comme les présidents africains, selon moi, il couvre une police parallèle, police qui dépend directement de l’Elysée, mais quand un scandale éclate, il fait le mort et ne se prononce pas !! Normal, cela devient une affaire d’Etat, sans doute je me trompe, mais….. !!
Mais bon ce que l’on ne dit pas dans les médias télévisuels c’est qu’au Nicaragua, des milliers de Nicaraguayens ont manifesté à Managua pour demander le retrait du Président, alors que le président Daniel Ortega écartait toute démission et rejetait l’idée des élections anticipées ! Lors d’une marche qui s’est terminée devant l’Université centraméricaine (UCA) à Managua, des étudiants et des opposants au gouvernement ont défilé en scandant « Liberté pour les prisonniers », « Justice » et « Autonomie universitaire ».
Des étudiants portaient des croix avec des sacs à dos symbolisant les personnes mortes au cours des manifestations qui secouent le pays depuis plus de trois mois. D’autres brandissaient des photos de leurs camarades arrêtés « arbitrairement » pour avoir pris part aux marches, selon les organisations de défense des droits de l’homme.
Depuis le 18 avril 2018, 292 personnes ont été tuées au cours des manifestations qui exigeaient la démission de Daniel Ortega, ce bilan a été actualisé lundi par le Centre nicaraguayen des droits de l’homme (Cenidh). « Il faut que la répression s’arrête, que Daniel quitte le pouvoir, il ne fait que nous tuer », a expliqué une jeune femme, le visage caché derrière un foulard aux couleurs du drapeau nicaraguayen. Un autre étudiant a expliqué vouloir « la liberté pour les prisonniers et que ce tyran s’en aille car nous ne pouvons plus le supporter ». Aucun incident n’était à déplorer à l’issue de cette marche.
Des policiers anti-émeute avaient été déployés sur certains tronçons de la route, située non loin d’un axe routier sur lequel se déroulait une autre marche d’étudiants, proches du gouvernement cette fois, et à laquelle participaient des policiers. L’Union nationale des étudiants nicaraguayens (UNEN), en accord avec le gouvernement, a exprimé son soutien à Ortega et a appelé à punir les responsables pour tentative de coup d’État, cela en écho aux accusations du gouvernement.
« Nous voulons dire aux terroristes et aux putschistes que le peuple a décidé et voté pour le commandant Daniel », a déclaré l’UNEN dans un communiqué. Daniel Ortega a déclaré lundi dans un entretien à la chaîne américaine Fox News qu’il irait jusqu’au bout de son mandat et qu’avancer les élections créerait de l’instabilité, de l’insécurité et ne ferait qu’empirer les choses, a-t-il soutenu, affirmant que les troubles meurtriers qui agitent son pays sont terminés.
Les opposants réclament la démission d’Ortega, au pouvoir depuis onze ans. Ils l’accusent d’avoir mis en place avec son épouse Rosario Murillo, qui occupe les fonctions de vice-présidente, une dictature marquée par la corruption et le népotisme. Encore un peuple déçu de son gouvernement et on s’aperçoit que la plupart des gouvernements pensent plus à leurs profits personnels plutôt qu’aux populations dont ils ont voulu prendre en charge ! Paola