Aujourd’hui 12 juin est la journée mondiale contre le travail des enfants. Le concept de « travail des enfants » regroupe l’ensemble des activités qui privent les enfants de leur enfance, de leur potentiel et de leur dignité, et nuisent à leur scolarité, santé, développement physique et mental. Il fait référence à des travaux dangereux pour la santé et le développement physique, social ou mental des enfants; qui compromettent leur éducation, en les privant de toute scolarisation, en les contraignant à abandonner prématurément l’école ou en les obligeant à accumuler des activités scolaires et professionnelles excessivement longues et trop pénibles pour eux.
Dans ses formes les plus extrêmes, le travail des enfants concerne les enfants réduits en esclavage, séparés de leur famille, exposés à des risques et des maladies graves, et/ou livrés à eux-mêmes dans les rues des grandes agglomérations, souvent dès leur plus jeune âge. Que cette forme particulière de travail rentre ou non dans la dénomination « travail des enfants » dépend de l’âge de l’enfant, la nature des travaux exécutés, les conditions dans lesquelles ils s’exercent et les objectifs poursuivis par chaque pays. La réponse varie d’un pays à l’autre et d’un secteur économique à l’autre.
▪ 152 millions d’enfants sont astreints au travail
des enfants
▪ Dont, 73 millions effectuent des travaux dangereux
- 58% sont des garçons et sont 88 millions au travers le monde
- 42% sont des filles et sont 64 millions au travers le monde
- les 5/11 ans représentent 48%
- les 12/14 ans = 28%
- les 15/17 ans = 24%
LES PAYS OU LE TRAVAIL DES ENFANTS EST LE PLUS PROBRANT
▪ Afrique 19,6%
▪ Amériques 5,3%
▪ États arabes 2,9%
▪ Asie et le Pacifique 7,4%
▪ Europe et l’Asie centra 4.1%
- 70.9% travaillent dans l’agriculture
- 11.9% sont dans le domaine de l’industrie
- 17.2% sont dans les services divers
Chaque année depuis 2002, la journée mobilise les gouvernements, les employeurs et toute la société civile afin de reporter l’attention sur la situation des enfants qui continuent à travailler dans le monde, ainsi que sur les actions à mettre en place pour les aider.
Cette année 2018, cette journée s’intègre notamment dans une campagne qui vise à améliorer aussi la sécurité et la santé des jeunes travailleurs. Un effort conjoint pour assurer la sécurité des enfants et des jeunes ! L’Organisation internationale du Travail (OIT) marque la Journée mondiale contre le travail des enfants le 12 juin pour attirer l’attention sur l’étendue de ce problème, qui est loin d’être résolu.
Personnellement j’ai toujours pensé que la place d’un enfant était sur les bancs de l’école afin d’étudier pour préparer son avenir et que des parents dignes de ce nom devait tout faire afin de les aider à traverser les difficultés de la vie… La pauvreté ne devrait pas être un prétexte à faire travailler un môme qui lui n’a pas demandé à venir au monde ! Trop de personnes oublient que ces enfants sont les hommes de demain et que notre société est responsable de ce fléau là !! Un enfant doit être éduqué, protégé et pas subvenir aux besoins d’une famille qui parfois se fout complètement de sa progéniture, pire l’a abandonné !
C’est vrai que certains par contre n’ont pas choisit, les parents sont morts au cours des guerres, et la vie les a contraint à prendre un job pour survivre, mais les gouvernements sont responsables de ces faits, les enfants orphelins devraient être pris en charge par l’état comme en très souvent en France… On peut travailler à 16 ans à condition d’être en apprentissage (l’école étant obligatoire jusqu’à 16 ans) et de ne pas être exploité par un employeur peu scrupuleux ! Dans les pays africains, trop d’enfants sont exploités, brimés, battus, certains perdent à vie à force de travail et nous adultes devons nous montrer attentifs et protéger tous ces enfants là et dénoncer tout manquement d’un gouvernement quel qu’il soit !! Le 12 juin ce n’est pas qu’un jour dans l’année, pour moi c’est tous les jours ! Paola