Un parquet d’Istanbul a émis jeudi des mandats d’arrêt contre 35 personnes dans le cadre d’une enquête sur les liens entre les médias et les réseaux du prédicateur Fethullah Gülen, accusés par Ankara d’avoir fomenté le putsch manqué de juillet 2016, selon l’agence progouvernementale Anadolu. La police procédait dans la matinée à des opérations pour interpeller les 26 personnes restantes. Burak Ekici, l’un des rédacteurs en chef du quotidien d’opposition Birgün, a lui-même annoncé sur Twitter tôt jeudi avoir été interpellé. Sur son site, Birgün ajoute que son ordinateur et son téléphone portable ont été saisis.
Neuf personnes, dont des collaborateurs actuels et passés de médias nationaux, ont déjà été interpellées dans la matinée, ajoute Anadolu, précisant que les personnes recherchées sont poursuivies pour «appartenance à une organisation terroriste». Cette annonce intervient après l’incarcération du journaliste français Loup Bureau, accusé de liens avec des organisations terroristes. Quant au journal d’opposition Cumhuriyet, ses collaborateurs ont été également accusés par le pouvoir de soutenir l’organisation de Gülen et encourent jusqu’à 43 ans de prison. (photo AFP) (Source Libération)
Alors on se demande où va s’arrêter cette escalade, jusqu’à quand va t-on accepter que des dirigeants de pays baffoue la liberté de la presse ainsi que la liberté d’expression ! La vérité fait donc si peur à tous ces gens là, les journalistes et personnes incriminées touchent-elles à des informations que le monde ne doit pas savoir ? C’est vrai que les incorruptibles sont toujours spoliés et que des informations « non dictées » par des dirigeants corrompus font un peu tache sur le papier ou sur le net, mais si un informateur ou un journaliste tombe, dix se lèveront derrière pour faire éclater la vérité ! Paola