Bonjour à toutes & tous, alors ce matin je vais parler de l’écrivain Boualem Sansal.
Boualem Sansal né le en Algérie, écrivain franco-algérien d’expression française qui a été naturalisé en 2024. Principalement romancier mais aussi essayiste, il publie ses ouvrages en Algérie, en France ou en Allemagne. Il est le lauréat de plusieurs prix littéraires, dont le grand prix du roman de l’Académie française 2015 pour son roman :
2084 la fin du monde. Il est incarcéré en Algérie depuis le , quelques semaines après avoir vivement contesté les frontières actuelles du pays dans un média français d’extrême droite. Cette arrestation a intensifié la crise diplomatique entre Alger et Paris. Le 27 mars 2025 il est condamné à une peine de cinq ans de prison ferme et à une amende de 500 000 dinars.
Dans une langue politique à mi-chemin entre Orwell, Hugo et Rabelais, l’écrivain Boualem Sansal n’a de cesse de scruter et de critiquer les travers de son Algérie natale.
Il a été arrêté en Algérie le 16 novembre 2024, à son retour de France, et placé sou mandat de dépôt pour « atteinte à la sûreté de l’État ». L’écrivain algéro-français a été auditionné par le parquet antiterroriste d’Alger.
Avant de se consacrer à l’écriture, il a eu une carrière jonchée de fonctions prestigieuses : ingénieur, consultant et haut fonctionnaire au ministère de l’Industrie algérien.
C’est avec le soutien de son ami, le célèbre écrivain algérien Rachid Mimouni, qu’il se lance dans l’écriture. Son premier roman, Le Serment des barbares, publié en 1999 alors qu’il a 50 ans, est une chronique amère de la « décennie noire », période de guerre civile algérienne qui a eu lieu entre 1992 et 2002. Engagé, ce livre rencontre un grand succès et lui vaut plusieurs prix, dont celui du premier roman.
Ses livres sont souvent des critiques acerbes du pouvoir en place et de la société algérienne, et il n’a pas hésité à aborder des sujets sensibles, ce qui lui a valu la censure et des menaces dans son propre pays.
Alors où va t’on si les libres penseurs, les écrivains, les lanceurs d’alertes sont incarcérés ?
La vérité est-elle si terrible à lire pour certains chefs d’état ?
Est-ce si difficile d’accepter que des mots sur le papier soient des vérités bien sonnantes qui devraient au contraire interpeler ces présidents qui se croient au-dessus du commun des mortels. Un écrivain, un libre penseur, n’a que ses crayons et ses blocs ou son ordinateur pour coucher ses mots, ceux qui viennent de son esprit et qui sont finalement le ressenti de millions de gens sur la planète. Le plus surprenant dans tout cela, au lieu de se remettre en question les dirigeants des pays qui se sentent concernés préfèrent la répression au dialogue !!! C’est très grave si les écrivains doivent se soumettre à un gouvernement comme trop de journalistes actuellement le font !!
Alors chers lectrices & lecteurs, soyez les premiers à soutenir les écrivains, les journalistes intègres(parce qu’il y en a heureusement), combattez un système corrompu comme vous le pouvez.
Déjà l’arrestation de Boualem Sansal a déclenché un tôlé général sur les réseaux sociaux, continuons donc de mettre la pression sur le gouvernement algérien pour faire libérer un homme à la santé déjà fragile qui finira par mourir en martyr s’il reste en prison ! Sur ce c’est mon coup de gueule d’aujourd’hui, je vous souhaite une bonne journée à toutes & tous dans la sérénité et la paix.
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