Bonjour à toutes & tous, voilà, une autre semaine commence et je dois dire que c’est pas toujours facile pour tout le monde, de retourner au boulot, de s’occuper des marmots, de vivre à cent à l’heure et de s’informer de ce qui se passe, sachant que la plupart des médias transforment souvent les vrais évènements. Alors ce matin je vous ai fait comme tous les lundi un condensé de l’actualité africaine que j’ai glané sur le net, car même si on a pas envie de tout savoir, lire les grandes lignes est quand même important.
BURUNDI – La situation des réfugiés congolais devient critique. C’est plus de 63 000 personnes qui ont fui les combats en République démocratique du Congo (RDC), où les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, poursuivent leur avancée meurtrière. Les infrastructures d’accueil sont dépassées. À Rugombo, 45 000 réfugiés s’entassent dans un stade surpeuplé, sans accès suffisant à l’eau, à la nourriture et aux soins. Selon le HCR, « la réponse humanitaire est en train de s’effondrer » faute de financements. La situation est d’autant plus alarmante que les violences se multiplient en RDC. Rien qu’en deux semaines, 895 cas de viols ont été recensés par les humanitaires. Des familles sont brisées, des enfants séparés de leurs parents.
NIGERIA – La sénatrice nigériane Natacha Akpoti-Uduaghan a été suspendue jeudi pour mauvaise conduite, une décision qui suscite une vive controverse dans le pays.
Cette suspension fait suite à une plainte pour harcèlement sexuel qu’elle a déposée contre le président du Sénat, Godswill Akpabio, l’accusant d’abus de pouvoir, d’intimidation et de violation de ses droits, les faits se seraient déroulés en 2023.
La Commission sénatoriale d’éthique, dont le président est un proche de M. Akpabio, a rejeté la plainte de la sénatrice et a entériné sa suspension avec effet immédiat.
Cette décision lui retire tous ses privilèges et lui interdit de participer aux activités du Sénat. Sur ses réseaux sociaux, Natacha Akpoti-Uduaghan a dénoncé une suspension « injuste, sans éthique et impartiale » dans un parlement largement dominé par les hommes, où seulement 4 femmes siègent sur 109 sénateurs.
MALI – En décembre 2022, le gouvernement avait interdit l’attribution de nouveaux permis miniers afin de réformer le secteur et d’optimiser les retombées économiques pour le pays. En août 2023, un nouveau code minier avait été adopté, renforçant les règles pour favoriser l’économie locale. L’État peut désormais détenir jusqu’à 30 % des projets miniers, dont 10 % sans frais, et les entreprises maliennes doivent obligatoirement posséder au moins 5 % des parts. Une nouvelle loi impose aussi de privilégier la main-d’œuvre et les fournisseurs locaux dans l’industrie minière. Mais aujourd’hui le Mali annonce la levée partielle de la suspension des permis miniers à partir du 15 mars 2025. Cette décision intervient alors que le Mali peine à attirer des investissements miniers depuis plus d’une décennie, malgré son statut de grand producteur d’or africain.
KENYA – Dans une communauté Masaï isolée du Kenya, un centre d’accueil offre une chance de répit aux jeunes filles échappant aux pratiques violentes telles que les mutilations génitales féminines et le mariage précoce. Ce centre, fondé en 2009, propose une éducation secondaire gratuite et enseigne aux filles des techniques de défense personnelle. Ces formations ne visent pas uniquement à leur apprendre à se battre, mais à renforcer leur affirmation de soi et leur capacité à fixer des limites. C’est vraiment une bonne chose, car les agressions sexuelles peuvent être stoppées verbalement à 80% quand une jeune fille s’exprime, dénonce ces individus, de décrire le type de situation qui règne autour de soi.
Ces compétences apprises permettent aux filles de se protéger, mais aussi de se défendre contre des pratiques culturelles dangereuses.
GHANA – Depuis près de deux semaines, de puissants raz-de-marée s’abattent sur le littoral, détruisant les maisons, les écoles, les terres agricoles et les infrastructures essentielles. Le ministre régional de la Volta, James Gunu, a déclaré l’état d’urgence à Ketu South suite à la crise des raz-de-marée, appelant à une intervention urgente pour éviter une nouvelle catastrophe. La montée inexorable du niveau de la mer a fait des ravages dans les communautés côtières, forçant des centaines de personnes à quitter leur maison et laissant derrière elles une traînée de destruction. Au Ghana, les communautés côtières de Ketu South sont assiégées.
Ce sera tout pour aujourd’hui chers(es) lectrices & lecteurs du monde, on voit que tout va de travers un peu partout dans le monde, pour cela peut-être demain je parlerais de ce qui se passe en France actuellement, parce que j’ai cru comprendre lors d’une conversation avec un ami africain que les informations vous arrive erronées également.
Sur ce je vous souhaite à toutes & tous un très bon début de semaine et une agréable journée à vous et aux vôtres, remplie de sérénité et de paix.
Prenez soin de vous et des personnes qui vous entoure.
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Paola
