Bonjour à toutes & tous, allez une nouvelle semaine commence et comme tous les lundi je vous ai préparé un condensé de l’actualité africaine et des évènements qui ont pu se passer sur le continent africain au cours du week-end, étant donné que je m’étais absentée, ce dont je m’excuse.
Je pense qu’il est important de s’informer, même si on ne va pas dans le détail, de connaître les gros titres, même si on a pas le temps ou juste pas envie.
Alors commençons….
RDC – Alors que les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda gagnent du terrain dans l’Est de la République démocratique du Congo, l’envoyée spéciale des Nations Unies dans le pays a appelé une nouvelle fois à la désescalade. Un appel consécutif sans nul doute au bilan humain de l’avancée des rebelles du M23. Lors de la chute de Goma par exemple, 1 400 personnes ont demandé la protection de la MONUSCO.
Alors qu’ils ont conquis Goma, Bukavu et d’autres localités, les rebelles du M23 vont-ils accepté d’enterrer la hache de guerre ? La question est moins sure, néanmoins, la représente de l’ONU dans le pays affirme que le dialogue reste l’unique issue à la crise. et que faire parler les armes ne servirait à rien !!
RWANDA – Kigaki qualifie « d’injustifiées et d’infondées »les sanctions américaines contre le général James Kabarebe. Pour les autorités rwandaises, cette mesure ne contribuait pas à la sécurité, à la paix et à la stabilité à long terme pour tous les pays de la région des Grands Lacs. Bras droit de Paul Kagamé, James Kabarebe, officier général à la retraite occupe le poste de ministre d’État chargé de l’intégration régionale.
Il assure la liaison entre le Rwanda et le M23, il est accusé par le Trésor américain de gérer une grande partie des revenus provenant des exportations de minerais du Congo. Les autorités congolaises voient dans ces sanctions, le début d’une longue série contre le Rwanda qu’elles voudraient plus robustes.
SOUDAN – Les Forces de soutien Rapide et leurs alliés ont paraphé samedi, une charte visant la formation d’un gouvernement parallèle dans un pays déchiré par la guerre depuis avril 2013 qui oppose les paramilitaires du général Mohamed Hamdan Dagalo, à l’armée dirigée par Abdel Fatah al-Burhan, deux hommes à l’origine du coup d’état contre la transition en 2021. Parmi les signataires de ce texte, figure Abdelaziz al-Hilu, un puissant chef rebelle dans l‘État du Kordofan méridional et adepte de la laïcité. L’annonce de cet exécutif bis doit avoir lieu dans les prochains jours selon un chef rebelle. Les partisans de cette initiative ont convenu que le Soudan devait être un « État laïque, démocratique et non centralisé » doté d’une armée nationale unique, tout en préservant le droit des groupes armés à continuer d’exister.
AFRIQUE DU SUD – Alors qu’elle avait annoncé samedi, qu’elle allait limiter la fourniture d’électricité jusqu’à nouvel ordre. La société publique d’électricité a serré la vis depuis dimanche matin. Eskom justifie cette »cure d’austérité » par les pannes au niveau de ses centrales à charbon. Des écueils devenus quasi-endémiques.
Alors que ces infrastructures obsolètes fournissent environ 80 % de l’électricité dont a besoin le pays le plus industrialisé du continent. La société a lancé la phase 6 des délestages. Mesure « essentielle » et prise pour « reconstituer les réserves d’urgence et préparer la semaine à venir », tente-t-elle de rassurer. Elle implique, des coupures jusqu’à 12 fois pendant au moins 4 jours pendant 4 heures
Fin janvier déjà, des coupures de courant étaient enregistrées en Afrique du Sud, après un répit de 10 mois. Les coupures enclenchées ce week-end, interviennent, a fortiori, à l’approche de l’hiver dans le pays d’Afrique Australe.
OUGANDA – L’opposant Kizza Besigye a été reconnu coupable de fait de trahison par le tribunal civil vendredi, une accusation passible de la peine de mort dans ce pays d’Afrique de l’Est. Quatre fois candidat à l’élection présidentielle en Ouganda, Kizza Besigye est apparu affaibli assis sur un fauteuil au cours de son audience à Kampala. À 68 ans, l’opposant est détenu depuis le 16 novembre jour de son enlèvement au Kenya. A la fin de cette audience, il a été placé en détention provisoire jusqu’au 7 mars prochain, date à laquelle il devrait comparaître à nouveau. C’est la deuxième fois que Kizza Besigye fait face à tels chefs d’accusations , la première affaire survenue 2005 a été classée sans suite. Selon l’acte d’accusation, lui et plusieurs autres personnes auraient participé à des réunions en Europe et ailleurs, où il aurait cherché à obtenir un soutien militaire, financier et logistique en vue de renverser le gouvernement ougandais.
Voici, chers(es) lectrices & lecteurs du monde, ce sera tout pour ce matin, je vous retrouverais demain, en attendant je vous souhaite un agréable début de semaine ainsi qu’une belle journée à vous et aux vôtres, dans le partage, la sérénité et la paix.
Prenez soin de vous et des personnes qui vous entoure.
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Paola
